Dans un communiqué de presse rendu public ce 19 Mai 2023, L’Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad (Aplft) exprime sa profonde indignation suite aux tueries perpétrées dans la province du Logone Oriental notamment dans les départements de la Nya pendé et des Monts de Lam et exige qu’une enquête indépendante soit menée pour retrouver et juger les auteurs de ces différents crimes.
D’après L’ Association pour la Promotion des Libertés Fondamentales au Tchad, la prise du pouvoir par les militaires suite à la disparition tragique du Maréchal a été justifiée principalement par la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que le maintien de la paix et de la stabilité. Malheureusement, poursuit l’Association, les autorités de la transition n’ont pas tenu la promesse faite à l’endroit du peuple et de la communauté internationale en matière de sécurité des personnes et de leurs biens. « Nous assistons régulièrement à des graves violations des droits de l’Homme, des massacres des populations civiles sur une grande partie du territoire national et le dernier cas en date est celui de la Sous-préfecture de Larmanaye, dans la province du Logone oriental », informe l’association .
Rappelant que le droit à la vie est un droit universel reconnu par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le Pacte International relatif aux droits civils et politiques ainsi que par la charte de transition révisée en république du Tchad, l’Aplft invite le gouvernement à entreprendre des actions concrètes pour assurer la sécurité des populations civiles et de leurs biens et de veiller à prévenir des bavures des militaires déployés dans les zones d’opérations.
Par ailleurs, l’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad, exige qu’une enquête indépendante soit menée pour identifier et retrouver les auteurs de ces différents crimes pour être jugés. « Nous exprimons notre solidarité avec les populations des zones affectées par les tueries et les invite à la retenue afin de ne pas s’en prendre aux personnes innocentes qui n’ont rien à avoir avec la situation et privilégier le dialogue et la voie légale pour obtenir justice et réparation », souligne-t-elle.
