Inscrites sur du papier et affichés sur des tableaux, des poteaux électriques ou sur les murs des immeubles, les offres publiques d’emploi ou de stage attirent de plus en plus de jeunes en quête de travail. Ces opportunités d’emplois qui ne nécessitent très souvent pas des compétences ou de niveau particulier sont souvent des arnaques simples , mais efficaces.
« Une de ces annonces avait attiré mon attention. C’était un avis de recrutement. Pour avoir plus d’informations j’ai appelé le numéro qui était inscrit dessus, la personne au bout du fil m’a donnée une adresse où , je devais me rendre pour avoir les modalités de recrutement » témoigne Douka , vendeur ambulant.
Pour en savoir plus sur ces offres publiques d’emploi, il faut se rendre sur le site de la structure au risque d’agressions où d’arnaques selon les témoignages de certains postulants. Chose qui a poussé plusieurs à ne plus y croire. « Ils ne sont pas fiable c’est de la pure arnaque. Je me suis fait escroqué par ces gens. Ils m’avaient demandé 30 000 fcfa pour soit disant déposer mes dossiers et une semaine après quand j’ai essayé d’appeler leur numéro ça ne passait plus » raconte Germain la vingtaine, étudiant. « Moi je ne trouve pas ces avis de recrutement vraiment très fiable ce sont les gens qui n’ont rien à faire qui perdent leur temps avec ça. Et généralement, ils proposent des salaires très bas pour des boulots épuisants », affirme Tatiana une autre étudiante rencontré au quartier Hardep-djoumal.
Malgré ces risques connus de tous, certains jeunes tchadiens continuent d’accorder du crédit à ces offres publiques d’emplois. « Si je vois une affiche qui me plait j’appelle. Certains son fiable mais, dans le sens d’exploiter. Mais on va faire comment, sa fait des années que je chôme »,indique Saddam diplômé sans emploi.
Dans un contexte marqué par un taux de chômage élevé, beaucoup de jeunes tchadiens n’ont qu’un seul objectif : avoir un emploi coûte que coûte. Cependant ils sont appelés à beaucoup de vigilance face à ces offres d’emploi ou de stage douteux.
Kedaï Edith