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Jeunes et autorités du G5 Sahel ensemble pour un développement durable

 

Jeunes et autorités du G5 Sahel ensemble pour un développement durable 1

Jeunes et autorités du G5 sahel ensemble pour un développement durable

Le centre pour le dialogue humanitaire (Hd) dans le cadre de la mise en œuvre du projet ‘’la voix des jeunes du sahel’’, cofinancé par l’Union Européenne et le ministère des affaires étrangères du Royaume du Danemark a organisé une rencontre nationale entre organisations des jeunes et autorités ce jeudi 06 décembre 2018 à N’Djaména. Ceci pour lancer la phase II de ce projet.

 

30 jeunes dont 15 filles et 15 garçons venants de 5 différentes régions du Tchad, de deux jeunes tchadiens de la diaspora et 14 représentants des ministères et institutions étatiques impliqués dans la mise en œuvre du projet participent à cette rencontre. L’objectif global du projet est d’intégrer les organisations des jeunes dans les processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques de développement en leur faveur.

La première phase avait permis de structurer un dialogue entre la jeunesse du sahel et leurs autorités au niveau national et régional afin de favoriser leur implication effective dans les processus de prise de décision politique, économique et sociale. Le projet a facilité le dialogue aux niveaux local, national et régional entre les organisations des jeunes et autorités dans les 5 pays du G5 Sahel avec un total de 25 régions couvertes avec pour cibles 1250 jeunes locaux et 50 jeunes de la diaspora sélectionnés sur la base de critères objectifs. Almoustapha Amadou, chef de mission Adjoint au Centre de dialogue humanitaire se félicite des réalisations de la première phase du projet. « Depuis près de deux ans, nous avons parcouru les coins reculés des pays du G5 sahel pour identifier, organiser et structurer la jeunesse en vue de pouvoir rencontrer les autorités afin d’engager un dialogue sur leurs besoins, aspirations et difficultés. Nous l’avons fait avec des difficultés mais nous avons réussi à obtenir des résultats satisfaisants qui ont permis à l’Union Européenne et le Royaume du Danemark ainsi que les pays du G5 sahel de nous accompagner dans cette deuxième phase », se réjouit-il.

« Au Tchad, nous avons veillé à l’inclusion démocratique, c’est-à-dire l’inclusion sociolinguistique, géographique et socio-économique dans le ciblage des bénéficiaires », renchérit-il.

Pour cette seconde phase, une feuille de route a été définie autour de trois chantiers nationaux prioritaires liées aux thématiques : « Education et formation professionnelle, opportunités économiques et participation citoyenne ». C’est ce qui a valu le soutien financier de l’Union européenne. « D’abord, travailler avec le public cible touché par le projet. Les jeunes de la région du G5 sahel en général et les jeunes tchadiens en particulier représentent un enjeu majeur en termes d’amélioration des conditions de vie économiques et sociales dans cette région. Ces jeunes représentent à la fois l’avenir mais aussi une force de dynamisme crucial pour le développement et la croissance de la région », justifie l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Tchad, Bertrand Soret. « La seconde phase du projet ‘’la voix des jeunes du sahel’’ d’une durée de deux ans bénéficiera d’un financement de 5.000.000 euro de l’Union Européenne et d’un cofinancement de 650.000 euro du royaume du Danemark. Cette phase va assurer la pérennité des résultats déjà atteints par la première phase…. Cette phase va également inclure la plus forte participation des jeunes de la diaspora qui pourraient jouer un rôle important dans le développement de leur pays », précise l’Ambassadeur.

L’adéquation entre l’offre éducative et les besoins du marché du travail, la mise en place d’opportunités économiques pour les jeunes, la lutte contre la radicalisation sont entre autres des points qui seront pris en compte dans cette seconde phase du projet.

Le ministre de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye, salue cette initiative. « Ce projet apparait comme une opportunité que les jeunes peuvent explorer pour l’auto-emploi, mais aussi pour la promotion de la culture du dialogue franc afin de parvenir à une société juste et harmonieuse. La jeunesse constitue un atout de premier plan pour le développement durable donc il faut l’encourager », note-t-il.

’’La voix des jeunes du sahel’’ est un projet du centre pour le dialogue humanitaire qui est une organisation de diplomatie privée basée en Suisse et fondée sur les principes d’humanité, d’impartialité et d’indépendance.

Miguerta Djiraingué