La hausse du prix des boissons par les brasseries du Tchad, a fait que de nombreux consommateurs tchadiens se ruent de plus en plus sur les alcools étrangers (vins, whisky, liqueurs et autres) parfois frelatés.
Les caves et petits commerces de vin des arrondissements de la capitale ne désemplissent plus et certains tenanciers de ce business, ont fini par aménager des espaces devant leur commerce pour accueillir la clientèle qui afflue. C’est le cas de Benoit, gérant d’une cave à vin dans le 1er arrondissement qui se frotte les mains face à cette aubaine. « Ma cave se fermait à 16heures, maintenant je reste jusqu’à la nuit. Les consommateurs sont nombreux et c’est surtout les vins en brique qui sont les plus prisés. Je peux vendre deux à quatre cartons de vin par jours » souligne-t-il satisfait.
Memadji Grâce qui détient un petit commerce de fruits et de vin dans un carrefour de la place ne se plaint pas non plus. « Les vins comme castillo et casanova se vendent comme des petits pains et je reçois beaucoup de client que j’essaye de fidéliser en faisant des petits rabais ce qui les enchantent encore plus », notifie-t-elle.
Pour Théodore Leka, amateur de bière reconverti, le prix et le volume de ces alcools étrangers sont mieux mais le problème réside parfois sur les effets secondaires et le goût. « Je ne suis pas trop fan du goût, mais à 1500f j’ai un litre de vin et c’est largement suffisant pour moi. Toutefois, le matin je me retrouve souvent avec une gueule de bois contrairement à la bière qui ne me cause aucun problème » informe-t-il.
Fakeugnba Kedai Edith