A chaque coins de la ville de N’Djamena , les aliments vendus sur les routes sont exposés à l’air libre , a la merci des microbes sans que celà n’inquiète les consommateurs.
En cette période de poussière, on peut apercevoir en bordure des rues de la Capitale des aliments consommables notamment les criquets, la patate grillée, les beignets, la pastèque découpée qui sont exposés à l’air libre.
C’est le cas d’ Amadou vendeur de pastèque au quartier Farcha dans le 1er arrondissement. Dans sa table installée au bord de la route où automobilistes, motocyclistes et piétons passent et soulèvent la poussière , le vendeur expose des pastèques découpées en morceaux dont les prix varient entre 50 et 100fcfa . Ses pastèques, très prisées dans le coin, se vendent comme des petits pains. « Ta pastèque est sucré », s’exclame un client. A peine une pastèque découpée que les morceaux sont finis. Malgré la poussière et les mouches qui tombent sur le fruit, personne ne s’inquiète. « C’est la saison sèche, il y’a la poussière partout. Donc si on tient compte de la poussière, c’est qu’on ne va plus manger », se justifie un autre client .
De l’avis du médecin généraliste Mbafé Hassan, ces aliments exposés à l’air libre ont beaucoup de conséquences sur l’organisme. « Ces aliments peuvent causer des intoxications alimentaires qui se manifestent par des vomissements , des diarrhées, des infections du tube digestif et au delà , on peut aller à une infection généralisée qui peut conduire à la mort s’il n’ y a pas une prise en charge adéquat », explique-t-il.
Pour le docteur, les consommateurs doivent faire très attention et preserver leur santé, bien que celà ne soit pas facile . « Ce n’est pas facile de dire à un consommateur tchadien de ne pas acheté ou consommer des produits exposés , mais je leur demande de javeliser les crudités,les laver et surtout consommer les aliment bien couverts », conseille-t-il.
Quand au vendeurs, le Dr Mbafé Hassan les interpelle de veiller rigoureusement à l’hygiène des aliments et les lieux de vente. « Laver fréquemment les mains , avant de toucher les aliments, s’organiser pour rendre l’environnement propre, toujours couvrir les aliments au lieu de les laisser exposer à la poussière », conclu le médecin
Ningada Michée, Stagiaire