Alors qu’en journée, le vice-président du Tribunal de Grande de N’Djaména Yayana Yandjim a par ordonnance suspendu le Congrès du Conseil national consultatif des jeunes (Cncj), le président du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména Hamit Moustapha Nour autorise la tenue dudit congrès.
A la veille du Congrès du Conseil national consultatif des jeunes (Cncj), le vice-président du Tribunal de Grande de N’Djaména Yayana Yandjim a suspendu ce congrès au ‘vu des requêtes et justifications’.
Mais c’est un coup de tonnerre ce soir.
Par une autre ordonnance le président du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména Hamit Moustapha Nour autorise la tenue de ce congrès prévu du 03 au 05 décembre 2020.
Cette ordonnance exécutoire sur minutes est prise au vu de « l’urgence et le péril ».
Cette ordonnance du président du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména intervient après une demande de désistement de l’action du vice-président du Cncj Keinan Jonas. « En me donnant acte de désistement, vous rendez un service pointu à la jeunesse et normalisant le climat de méfiance entre le Conseil national consultatif des jeunes du Tchad et le ministère de tutelle », a-t-il précisé dans sa demande.
Un peu plus loin, il poursuit lors d’un point de presse au centre Talino Manu: « au regard des agissements fortement déplorables et méprisants de certains jeunes tendant à troubler la quiétude et la cohésion en milieu jeune, nous demandons l’organisation dudit congrès et l’annulation pur et simple de l’ordonnance n°521 suspendant les activités du congrès du 03 au 05 décembre 2020, puis demandons l’implication personnelle du Maréchal du Tchad pour barrer la route à ces jeunes qui se revendiquent responsables de la jeunesse du Tchad ».