Politique

Assemblée nationale célèbre la Francophonie en différé

Assemblée nationale célèbre la Francophonie en différé 1

« La langue française face aux défis du bilinguisme : enjeux, opportunités et limites ». C’est autour de ce thème de conférence-débat présenté par Dr Ali Abdel-Rahmane Haggar et Dr Amed Taboye que l’Assemblée nationale célèbre ce jeudi 21 mars 2019, la journée internationale de la Francophonie.
C’est en effet l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (Apf) dont le Tchad est membre qui a voulu que la célébration de cette année soit marquée par des manifestations spécifiques dans chaque section nationale pour faire connaitre la francophonie, à la fois par les peuples qui ont en partage la langue française et ceux qui n’en sont pas membres.
Le but recherché est de faire connaitre les valeurs que défend et tente de propager l’organisation en matière de culture, de paix, de démocratie, de développement solidaire, des droits fondamentaux de l’homme et des peuples, de justice, de respect des identités de chaque peuple. « Il est important de souligner que la francophonie s’implique aujourd’hui fortement dans le règlement pacifique des conflits dans le monde, dans l’organisation pacifique et transparente des élections démocratiques et dans le renforcement de l’Etat de droit », s’est exprimé Haroun Kabadi, président de l’Assemblée nationale, officiant la cérémonie.
Selon Ahamat Taboye, l’arabe et le français qui sont deux langues officielles du Tchad, au lieu de constituer un clivage qui vient s’ajouter à d’autres, doivent être plutôt des atouts, une force pour la nation tchadienne. Il a constaté que la pratique actuelle du bilinguisme alourdie la langue arabe.
Dr Ali Abdel Rahmane Haggar exhorte à la représentation nationale à créer en son sein un laboratoire d’apprentissage des langues en insistant de faire de l’anglais une langue parlée au Tchad, eu égard à sa place imposante dans le monde.
Guidjindandi Djono