Le ministre des finances et du budget, Hamid Tahir NGuilin était devant les élus ce mercredi 25 septembre 2019 pour répondre à une question orale avec débats posée par le député Saleh Kebzabo sur les jeux de hasard et les transferts d’argent.
Le premier argentier était interpelé sur la prolifération exagérée de Casinos et autres maisons de jeux de hasard à caractère financiers avec des applications diverses, ainsi que des sociétés de Pmu pour les courses des chevaux.
L’autre préoccupation du député de Léré est relative à l’activité de transfert d’argent qui échappe beaucoup aux organes financiers classiques.
Pour la question de la réglementation en matière des jeux de hasard et des opérateurs de paris et courses de chevaux au Tchad, le ministre répond que les jeux de hasard sont réglementés et qu’ils sont régis par le code général des impôts. Il indique que les jeux du hasard ont enregistré ces quatre dernières années respectivement 120 millions en 2016, 140 millions en 2017, 147 millions en 2018 et plus de 140 millions pour l’année en cours Les députés trouvent ces chiffres très insignifiants et demandent au ministre de rendre ses services plus performants en la matière et de mettre de la rigueur dans la collecte des recettes.
S’agissant de l’activité de transfert d’argent, le ministre Tahir répond qu’elle relève du domaine de la poste et du Centre des chèques postaux car c’est à ceux-ci que les agences de voyage font concurrence. Les réponses du ministre n’ont pas convaincu les députés qui sont revus nombreux à la charge pour dénoncer le laisser-aller de l’Etat qui ouvre un désordre dans ce secteur.
Pour certains députés comme Gali Ngoté Gata et Souleyman Abbas, le ministre des finances doit coordonner les actions de son ministère avec celles du ministère des postes pour mettre terme au transfert d’agent dans l’informel au lieu réfuter la responsabilité. Le ministre des finances promet de s’atteler à réglementer ces activités de transfert d’argent qui constituent un manque à gagner à l’Etat.
Guidjindandi Djono