Le ministre de pétrole Mahamat Hamid Koua et le directeur général de l’institut national supérieur de pétrole de Mao Dr Abdel-Hamid Mahamat Ali Maarouf ont signé ce mercredi 25 septembre 2019 un protocole d’accord pour le renforcement de capacité des agents dudit ministère.
Le ministère de pétrole qui est membre du conseil d’administration de l’Institut national supérieur de Mao s’engage à travers ce protocole d’accord à faire parvenir au début de la rentrée les modules ou les thématiques pour le renforcement des capacités de ses agents, de contribuer au renforcement de capacité au corps enseignant ainsi qu’au soutien pour le frais de fonctionnement de l’institut et de contribuer à la réorientation de la mission de l’Institut.
Pour le directeur général de l’Institut supérieur de pétrole de Mao Dr Abdel-Hamid Mahamat Ali Maarouf, la signature de cet accord, marque la renaissance de l’institut. « Il s’agit d’un domaine particulier pour notre pays. La qualité est l’aspect le plus important dans une formation. Il n’y a pas mieux que la qualité et celle-ci nécessité un coût », précise-t-il.
D’après le ministre de pétrole Mahamat Hamid Koua, son département a établi un plan de formation pour renforcer la capacité de ses agents. « Le protocole d’accord signé vient matérialiser la volonté manifeste de mon département d’appuyer l’institut pour contribuer au renforcement des capacités de nos agents. Nous avons tendance à courir vers l’extérieur pour de partenariats pour former les agents mais c’est l’occasion d’exprimer ce souhait de redéfinir la mission de l’institut pour intégrer le renforcement des capacités », insiste le ministre qui appelle ses collaborateurs à mettre en priorité les besoins de l’institut. « C’est accord qui une gage de notre volonté d’appuyer l’institut national supérieur du pétrole de Mao. Ce n’est pas un accord de trop mais il vient renforcer notre volonté d’aller de l’avant pour des meilleures perspectives », renchérit-il.
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Dr Houdeingar David relève pour sa part que ces genres d’accord sont rares. « Lorsqu’un ministère assure la cotutelle et qu’il estime qu’il fallait ce cadre spécifique, cela est extrêmement important parce qu’il permet d’assurer un meilleur suivi de ce qui se fait et d’orienter utilement les actions de l’institut », ajoute le ministre de l’enseignement supérieur qui relève que « les ressources humaines sont indisponibles mais elles ne peuvent donner de résultats que lorsqu’elles sont bien formées ». « Mon collègue a eu cette brillante idée de matérialiser cette relation particulière. Cet accord apporte un plus dans la formation qui sera dispensée et des formations spécifiques qui seront sollicitées », note Dr Houdeingar David.
Stanyslas Asnan