Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr David Houdeingar, a présidé la cérémonie de lancement officiel de deux écoles doctorales au Tchad, ce mercredi 25 septembre 2019, à la faculté de médecine de Gardolé.
L’optimisation des activités de rechrche nécessite un cadre approprié, une vision holistique et une approche systématique, dit un proverbe et « l’école doctorale constitue ce cadre indiqué qui met en cohérence l’ensemble des acteurs et des structures engagés dans les activités de recherche d’où l’importance de sa création, sa mise en place et son fonctionnement », a rappelé Dr David Houdeingar dans son discours de lancement officiel de l’école doctorale lettres, sciences humaines et sociales (Ed-Lshs) et l’école doctorale sciences, techniques et environnement (Ed-Ste). Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, l’absence de mise en place des écoles doctorales a constitué jusque-là le chainon manquant de la réforme du système d’enseignement supérieur et de la recherche avec une architecture d’étude fondée sur trois grades à savoir la Licence, le Master et le Doctorat (Lmd). Et la création de ces deux écoles doctorales vient combler le vide durablement ressenti par les étudiants tchadiens qui, par centaines, partent chaque année s’inscrire dans les universités de la sous-région. « Les plus brillants d’entre eux ne sont jamais revenus au pays constituant ainsi un manque à gagner énorme quand on sait le coût que représente la formation d’un étudiant », déplore Dr David Houdeingar. Avec la création de ces deux écoles doctorales, ajoute-t-il, nous espérons limiter cette hémorragie, voire cette « fuite de cerveaux ».
Pour le Président de l’Université de N’Djaména, Adoum Barka, afin d’atteindre ces objectifs, les deux écoles doctorales doivent disposer d’un pourtefeuille cohérent de programmes de recherche adapté aux enjeux de développement et rechercher des financements de formation auprès des organismes pour permettre une bonne préparation. « En bref, l’opérationnalisation de ces deux écoles doctorales permettra désormais à nos universités de jouer un rôle prépondérant en tant que vecteur de développement socioéconomique », conclut Dr David Houdeingar.
Sabre Na-ideyam