Par un communiqué de presse rendu public ce mardi 24 septembre 2019, le parti pour les libertés et le développement(Pld) a exprimé son mécontentement suite aux ordres donnés par le chef de l’Etat au président de la Ceni lui demandant d’organiser les élections législatives et communales au plus tard en janvier 2020 et de réviser le code électoral pour se conformer à ses ordres.
Dans ce communiqué, Le Pld dénonce avec la dernière énergie les ordres donnés au président de la CENI qui signifient qu’il faut organiser, à la va vite, des élections calamiteuses, sans recensement électoral, sur la base des listes électorales tronquées, frauduleuses, dans une partie du pays soumise à l’état d’urgence et par une Ceni soumise au pouvoir Mps. « Le président Idriss Deby a fait voler en éclat tout esprit de consensus avec la classe politique et retrouvé sa vraie nature de dictateur qui à gouverné le Tchad depuis bientôt 30 ans, par les menaces, la terreur et les violations massives des droits et des lois », souligne le secrétaire de l’information Djassira Ngar.
Le Pld réclame l’organisation d’un vrai recensement électoral enrôlant tous les jeunes tchadiens qui ont atteint leur majorité pendant les quatre dernières années, la levée de l’état d’urgence instaurée dans les provinces où les violations massives des droits de l’homme sont opérées par les forces de défense et de sécurité à qui le président de la République a délivré un permis de tuer. Le parti exige en outre l’expertise des applications et logiciels de traitement des données électorales installées dans les machines du bureau permanent des élections, le respect des termes et des clauses consensuelles de la loi 033 du 22 juillet 2019 portant code électoral, la publication dans les meilleurs délais du chronogramme des élections et la non-ingérence du président Idriss Deby Itno dans les affaires de la Ceni.
Au cas contraire Le PLD, demande aux partenaires techniques et financiers du Tchad l’interruption de toute contribution à l’organisation calamiteuse des élections qui ne seront ni consensuelles, moins encore transparentes.
Fakeugnba Kedai Edith
