Ces derniers temps à N’Djaména, bon nombre des jeunes s’adonnent à diverses activités génératrices de revenus, dont la fabrication des sacs à main en tissu. Ce métier procure un bénéfice important pour ceux qui s’y adonnent.
Fabriqué essentiellement à base de tissus (soie, satin, velours, pagne) et des mèches, contreplaquées, de perles, plastiques, chaine, les sacs à main sont à la mode.
Selon Nerolel Esther, créatrice, la fabrication des sacs à main lui permet de se prendre en charge. « J’ai appris ce métier dans un camp de formation pour les jeunes. C’est devenu un business pour moi à la fin de la même année », explique-t-elle. « Par exemple, le gros sac à main, coûte 6000 francs Cfa, le moyen à 3500 francs Cfa et le petit à 2500 francs Cfa », explique Esther.
Beaucoup de passants apprécient la qualité de ces sacs à main. Certains profitent des expositions pour s’en procurer et d’autres commandent à l’avance.
Pour Nekarmbaye Delphine, ces sacs sont moins coûteux que ceux venus d’ailleurs. « Je peux dire que ces sacs sont très économiques et résistants, même le prix est abordable par rapport aux sacs venant de l’étranger et qui coûtent 30.000 à 40.000 francs Cfa mais ne sont pas solides ».
Nekarnodji Chanceline Nekario, Stagiaire