En prélude au 8ème forum africain sur la gouvernance de l’internet qui se tiendra du 10 au 12 septembre à N’Djaména, la commission de l’Union Africaine a lancé ce jeudi 5 septembre 2019, la 7ème formation de l’école africaine sur la gouvernance de l’internet. Le Tchad, pays hôte est représenté par cinq jeunes.
Ils sont une cinquantaine de jeunes venus de différents pays Africains, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, issus des Universités, de la société civile, du gouvernement et du secteur privé à prendre part à cette formation. Cette formation de l’école africaine sur la gouvernance de l’internet est créée dans le but d’encourager et d’impliquer les jeunes dans un débat de fond sur la gouvernance de l’Internet en Afrique.
Selon la directrice du ministère des postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Elyse Goldoum, cette formation permettra aux jeunes de discuter des éléments clés relatifs à l’Internet. « L’école de la gouvernance de l’internet est une formation multipartite qui réunit des personnes pour discuter des questions techniques et de politiques liées à l’internet et vise à créer une économie numérique inclusive et durable », précise-t-elle.
Il s’agit d’après la directrice générale du ministère des postes de promouvoir l’accès à l’information et au savoir, la transformation numérique de l’Afrique, en veillant à ce que les préoccupations de l’Afrique soient prises en compte dans le processus du forum mondial sur la gouvernance de l’internet en vue de conforter la vision de l’Afrique à promouvoir le développement de l’internet. « Il indéniable que l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement ne peut se réaliser sans l’apport de l’internet qui facilite la tâche aux populations avec des nouvelles applications telles que la télémédecine ou le téléenseignement à distance », a-t-elle insisté.
Les jeunes constituent le groupe démographique le plus important sur Internet mais qui restent néanmoins sous-représentés au forum sur la gouvernance de l’Internet. « Nous croyons que les jeunes ont une grande connaissance du monde numérique et méritent de jouer un rôle plus important dans la prise de décision et les processus politiques en ce qui concerne Internet », indique l’Union Africaine sur son site.
Stanyslas Asnan