L’association tchadienne pour le bien-être familial (Astbef) a lancé officiellement ce mardi 12 août 2019 à N’Djaména son projet d’accroissement de la demande et de l’utilisation des services de santé de la reproduction et planification familiale (Wish).
Le projet Wish a pour ambition d’enrôler 50 000 femmes et adolescents âgés de 15 à 49 ans en vue de fréquenter régulièrement les services de planning familial. Il impliquera 20 centres de santé à N’Djaména, 3 centres de santé à Abéché, 2 à Moundou, Doba, Sarh, 3 à Bongor et Guélendeng et 8 cliniques et centres des jeunes de l’Astbef. Selon MbaÏtel Berang Salomon, président national de l’Association tchadienne pour le bien-être familial (Astbef), ce projet de trois ans à une contribution de plus de 700 millions de francs Cfa est une aide de la Fédération internationale pour le planning familial.
Pour Dr Saadah Halimé, directrice de projet de lutte contre la maladie et de la promotion de la santé, représentant le ministre de la Santé publique, malgré les efforts fournis par le gouvernement tchadien et ses partenaires, les indicateurs en matière de santé maternelle, néonatale et infantile n’évoluent pas de manière satisfaisante. « La mortalité maternelle est de 860 pour 100 000 naissantes vivantes. En d’autres termes, la prévalence contraceptive demeure encore faible, de l’ordre de 5% et l’indice synthétique de fécondité en 2015 de 6,4% par femme avec un taux global de fécondité générale de 230%ο.
Selon Dr Judith Mogode, directrice exécutive de l’Astbef, son association va mettre œuvre de stratégie de communication pour le développement basé sur la participation et l’engagement des bénéficiaires que sont les femmes, les jeunes, les chefs de ménages, les leaders religieux et communautaires ainsi que les responsables du système de santé et du développement en général.
Sabre Na-ideyam