La ministre de l’aménagement du territoire, du développement de l’habitat et de l’urbanisme, Achta Ahmat Brémé, accompagnée du délégué général du gouvernement auprès de la commune de N’Djaména, Djibert Younous, des autorités des provinces du Hadjer lamis et du Chari baguirmi, a posé des bornes matérialisant les frontières de N’Djamena avec ces deux provinces ce mercredi 24 juillet à Lamadji et à Gaoui.
« La ville de N’Djamena connait un niveau de croissance très rapide par rapport aux autres provinces en termes de population. En termes d’occupation des sols, cette ville et ses environs font face à une urbanisation galopante et non maitrisée », relève la ministre Achta Ahmat Bréme qui impute cette occupation anarchique à l’absence d’un document de planification urbaine contraignante. Pour remédier à cette situation, le ministère de l’administration du territoire a pris un acte fixant les limites du périmètre urbain informe-t-elle.« Au niveau du ministère de l’aménagement du territoire, nous sommes chargés de matérialiser cette limite en posant des bornes géodésiques », explique la ministre dont la délégation s’est d’abord rendu au quartier Lamadji dans le 10e arrondissement pour poser les bornes séparant la capitale de la province du Hadjer Lamis, ensuite au quartier Gaoui dans le 8earrondissement pour poser celles qui marquent la ligne de démarcation de N’Djamena avec encore une fois, le Hadjer Lamis mais aussi le Chari Baguirmi.
« Notre but aujourd’hui, c’est poser la première borne qui va permettre aux techniciens de poursuivre les travaux. Ils ont un mois pour finaliser les travaux. Après cela, il va y avoir une restitution officielle pour permettre aux concernés d’intervenir dans les limites de leurs zones », précise la ministre. En dehors de cette délimitation, promet Achta Ahmat Bréme, « nous avons aussi d’autres actions élaborées qui n‘atendent qu’à être réalisés notamment la gestion et l’organisation rationnelle de l’espace sur l’ensemble du territoire national ».
Ces bornes qui seront posées à chaque 15 mètres, selon le directeur général du ministère de l’aménagement du territoire, Alaïna Yacoub Possey, permettront d’éviter tout conflit de compétence avec les provinces voisines.
Ngaralbaye Mickaël