L’Agence française de développement (Afd) en partenariat avec l’Action contre la faim (Acf) ont organisé ce 03 juillet un atelier national de lancement du projet ’’Confluences’’.
Cet atelier a pour objectif le partage des principales informations sur le projet ’’Confluences’’ afin de permettre le démarrage effectif et de qualité des activités sur le terrain à travers des échanges. Ce projet d’intervention vise cinq pays africains dont le Tchad, le Cameroun, le Burkina Faso et le Madagascar.
Au Tchad, le projet Confluences a pour objectif principal de contribuer à la sécurité nutritionnelle dans le Kanem en améliorant la prise en charge des victimes de la sous-nutrition en développant des actions préventives et en proposant des politique adéquates pour une durée de 48 mois allant de juillet 2018 à juin 2022. Le Tchad a lui seul recouvre 2 868 750 euros du financement. 60% de ce financement vient de l’Afd et les 40% restants viennent de l’Acf. Les zones d’intervention de ce projet sont le Kanem, le Lac et le Barh El Gazel.
Pour Théodore Kaboré, directeur Pays d’Action contre la faim, le projet Confluences est un programme qui va se focaliser dans la province du Kanem car selon lui «la province du Kanem est une province ou le taux de malnutrition est le plus élevé. La smart 2018 de la malnutrition équi-globale équivaut à 25% et le taux de malnutrition équi-sévère est de 5,23. Ce qui est largement au-dessus du seuil d’alerte convenu au niveau global ». Théodore Kaboré de poursuivre que le projet « Confluences » va permettre d’initier et de développer un certain nombre d’innovations qui viendront bonifier les projets socles. « Les innovations seront à vocation programmatique et de renforcement des capacités d’action contre la faim grâce aux partenaires au profit des bénéficiaires », ajoute-til.
Le directeur pays d’Acf de conclure que sur la base des projets socles et des innovations, les équipes d’Action contre la faim et ses partenaires travailleront à l’élaboration des stratégies de plaidoyer en matière de sécurité nutritionnelle afin d’améliorer la prise en charge des victimes et de mieux prévenir la sous-nutrition.
Hassanié Taidibet
