Les coupures intempestives d’électricité par la Société nationale d’électricité, la cherté de vie pendant cette période de Ramadan et la tenue des élections législatives étaient au centre des échanges que le président de l’Union Démocratique Tchadienne Abderamane Koulamallah a eu avec les journalistes ce vendredi 24 mai 2019.
Abderamane Koulamallah a dans un premier temps salué l’initiative qu’il qualifie d’heureuse des opérateurs économiques qui se sont engagés à assurer un « juste prix » sur les denrées de première nécessité qui permettrons d’alléger les souffrances des ménages Tchadiens « tous ces mécanismes se mettent progressivement en place et nous espérons, dans un avenir proche, que toutes ces actions se concrétisent et deviennent une réalité pour le quotidien des Tchadiens», se félicite- t -il .
Pour lui, les désagréments auxquels font face les Tchadiens peuvent constituer de sujets d’exacerbation légitime chez certains citoyens mais ne doivent pas faire de mécontents dont le seul but serait de surfer sur cette période pour mettre en mal l’équilibre de nos institutions. « La préservation de nos valeurs démocratiques et de nos institutions est une garantie pour l’équilibre de la société », rappelle-t-il avant d’affirmer que « nous devons éviter de fragiliser la stabilité chèrement acquise en surfant sur le mécontentement de certains de nos compatriotes ».
Il a ensuite insisté que le gouvernement ne peut être tenu responsable de tous les problèmes auxquels font face les ménages. Même s’il est profondément préoccupé par la nécessité de réguler certains mécanismes économiques pour ne pas mettre en péril le pouvoir d’achat de ménages, il dénonce fermement les contestations violentes qui alimentent les réseaux sociaux dont le but est d’hystériser le débat public et qui n’honorent pas le peuple tchadien. « Ces campagnes visent manifestement à cliver les Tchadiens pour créer une atmosphère toxique et il est important de garder la distance critique qui s’impose », a-t-il martelé.
Abderamane Koulamallah a aussi salué l’initiative du gouvernement de vouloir organiser les législatives.
Fakeugnba Kedai Edith
