Un collectif des journalistes de la presse privée composé des journalistes et directeurs de publication des différents journaux de N’Djaména a exprimé hier matin son ras-le-bol lors de la commémoration de cette journée à N’Djaména.
Selon un directeur de publication d’un média qui participait à cette manifestation, une dizaine de Dp et des journalistes, a manifesté à l’hôtel Ledger plaza contre la suspension depuis cinq ans de l’aide à la presse. Le Confrère rappelle que depuis ces années, les radios, télévisons et les journaux privés n’ont aucunement reçu l’appui à travers de fonds publics. Alors que organiser une journée en grande pompe à hauteur de près de soixante millions dans un grand hôtel de N’Djamena est une insulte à la presse privée qui contre vent et marrée, essaye de garder la tête hors de l’eau.
La dizaine de confrères à investi la salle de l’événement en remettant au ministre de la communication et aux organisateurs de message écrit sur des cartons sur lesquels on peu lire « Non à la sorcellerie politique au nom de la presse privée écrite! », ils soulignent par ailleurs qu’Il n y a pas de presse politiquement libre sans la liberté économique. Ils mentionnent que la « question de la liberté de la presse engage tous les acteurs et non seulement un syndicat de fonctionnaires des medias publics ignorants les conditions de vie et de travail de leurs confrères de la presse privée ».
Les confrères sont allés un peu plus loin dans leur manifestation. Ils ont rappelé au ministre de la communication ainsi qu’aux responsables des organisations des journalistes présents à la cérémonie que la commémoration d’une journée de liberté de la presse n’est pas une occasion de partage de pécules. Ils disent : « Non à cette mascarade. Non à ces injures incessantes à l’endroit des organes de presse privée ». Ils réclament ainsi la subvention des medias. Rien que ça. Avant de conclure que: « Nous ne sommes pas en mal de fête ».
VK