La directrice adjointe technique des ressources forestières, fauniques et de la pêche du Tchad, Nenodji Madingaret et le représentant de la Fao au Tchad, Mohamadou Mansour Ndiaye ont présidé ce mercredi 17 avril 2019 l’atelier de validation du cadre stratégique opérationnel pour la gestion durable, la promotion et la valorisation de dix produits forestiers non ligneux (Pfnl) prioritaires au Tchad.
Les produits forestiers non ligneux (Pfnl) prioritaires au Tchad sont entre autres la gomme arabique, le Néré, l’acacia albida, le tamarinier et autres. Les discussions au tour de ces produits se déroulées au cours d’un atelier de validation du cadre stratégique opérationnel pour la gestion durable contenu dans le document de stratégique nationale et plan d’action pour le développement. Dix (10) produits forestiers non ligneux prioritaires au Tchad vise à promouvoir et à valoriser ces produits. Pour Mohamadou Mansour Ndiaye, représentant de la Fao au Tchad, les Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) occupent une place importante dans les moyens d’existence des ménages ruraux au Tchad, soit pour la consommation directe soit pour la commercialisation. « Des études ont démontré l’importance de ces produits dans l’existence et la culture des populations en Afrique et reconnus comme source de protéine végétale pour les habitants ». Il déplore que ces produits sont très peu structurée. La mauvaise organisation, insiste-t-il, a conduit à une quasi-absence de coordination dans les différentes actions et donc à un mauvais partage des rôles et responsabilités. « On n’a pas encore documenté tous les avantages qu’on peut tirer des produits forestiers non ligneux. Aujourd’hui, il n’y a pas des statistiques globales sur le secteur des 10 produits concernés », a t-il martelé.
Pour la directrice général adjointe technique des ressources forestières, fauniques et de la pêche, cet atelier est l’occasion d’examiner et de valider le cadre stratégique opérationnel pour la gestion durable, la promotion et la valorisation des Pfnl au Tchad. « Dans le cadre de la collaboration en lien avec la gestion durable des ressources naturelles et la sécurité alimentaire, notre pays a bénéficié de plusieurs appuis de la Fao qui se sont traduits par la mise en œuvre entre 2014 et 2016 de ce projet »,
Pour un rappel, ce projet a permis d’ « élaborer la stratégie nationale et le plan d’action pour le développement des Pfnl, d’analyser le cadre politique, légal et institutionnel des Pfnl, de proposer des textes d’amélioration du cadre légal et réglementaire des Ffnl et d’encadrer une quarantaine d’organisations des femmes œuvrant dans la transformation et la consommation de ces produits ».
Nguelsou Balgamma