« La ville de N’Djaména ne serait jamais la vitrine de l’Afrique si la question de l’assainissement n’est résolue »
Les ministres la santé publique et de l’environnement de l’eau et de la pêche ont présidé ce lundi un atelier préparatoire de la mise en place d’un comité conjoint pour la problématique liée à l’assainissement dans la ville de N’Djaména afin de lutter contre les maladies liées à l’eau et à l’assainissement.
La ville de N’Djaména est confrontée à une recrudescence du taux de paludisme. Selon les résultats de l’enquête sur la consommation des ménages (Ecosit 3), 46,7% des cas de paludisme sont enregistrés à N’Djaména. Pour le ministre de l’environnement de l’eau et de la pêche, Siddick Abdelkerim Haggar, cet atelier permettra la mise en place de nouvelles stratégies vu « la médiocrité des stratégies précédentes ».
« Le taux de prévalence en termes de paludisme et le nombre de décès dû au paludisme n’a pas diminué d’un iota et les chiffres ne font que croire d’année en année. D’ou l’initiation de cette réunion préparatoire pour s’attaquer en amont aux problèmes », affirme le ministre de la santé publique Aziz Ahmat Saleh qui ajoute qu’il faut s’attaquer aux causes du paludisme.
« Ces nouvelles stratégies prendront en compte une étude de faisabilité technique d’un projet d’assainissement globale de la ville en termes de gestion des eaux pluviales. Il ne faut pas qu’il y’ait des eaux stagnantes et des déchets solides qui s’accumulent », ajoute le ministre qui précise que « la ville de N’Djaména ne serait jamais la vitrine de l’Afrique si cette question d’assainissement n’est pas résolue ».
Fakeugnba Kedai edith, stagiaire