Un rassemblement des partis de gauche est né
Au cours d’un point presse ce samedi 19 janvier 2019 à la maison des médias du Tchad, neuf partis politiques de la majorité présidentielle annoncent leur regroupement au sein du regroupement des partis de gauche (Rpg).
Il s’agit de : Al-Djama’a, Anp, Pdrt/U, Pddl, Mdl, Rdp/P, Pdct et Udps qui se regroupent « en vue de stimuler une adhésion toujours plus grande, des Tchadiennes et Tchadiens à l’idéologie socialiste », explique Gaourang Ngarmirti, coordinateur du regroupement.
Ce rassemblement répond au souhait exprimé par les participants au forum national inclusif de mieux encadrer les partis politiques, devenus pléthoriques au Tchad et traduit dans « l’ordonnance 20 prise par le chef de l’Etat pour, d’une part filtrer les partis politiques et d’autre part, les inciter à se regrouper par courant idéologique », indique-t-il.
Le coordinateur du regroupement des partis de gauche, Gaourang Ngarmirti Hadji, déplore la position du cadre national du dialogue politique (Cndp) qui selon lui, « a malheureusement perdu le sens du dialogue et constitue un instrument de répression systématique de toute réflexion contraire aux objectifs d’un petit groupe ». Cependant, relève-t-il, « il est impérative que la composition de la commission électorale nationale indépendante (Ceni), reflète les composantes idéologiques et politiques de toutes les couches sociopolitiques, pour garantir la transparence lors des élections ».
Le coordinateur du regroupement des partis de gauche appelle à une prise en compte de la crise financière dans le toilettage du code électoral et le nouveau découpage administratif. « Nous invitons les Tchadiens à l’amour du prochain et à s’accepter pour que le Tchad d’aujourd’hui soit meilleur que celui d’hier et celui de demain, bien meilleur que celui d’aujourd’hui », ajoute-t-il.
Stanyslas Asnan