Améliorer l’accès aux droits et à la justice des vulnérables
Le directeur général du ministère de la justice, chargé des droits humains, Madjitangué Trahogra et le chef de la délégation de l’Union Européenne au Tchad, Arnaud Borchard ont présidé ce vendredi 7 décembre 2018 la présentation de quatre projets financés dans le cadre des 16 jours d’activismes contre les violences faites aux femmes et du 70ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme.
Pour l’amélioration de l’accès à la justice et la diffusion du droit, l’Union Européenne subventionne quatre projets dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ème phase du projet d’appui à la justice au Tchad (Prajust II). Il s’agit de ’’ justice pour les femmes’’ de l’Union des femmes pour la paix, section de Moundou, ’’appui à l’amélioration de la protection juridique des femmes et des filles contre toute forme de violence basée sur le genre dans le Guéra et la Tandjilé-Ouest’’, du consortium- l’Association de coopération et de recherche pour le développement et de l’association tchadienne des femmes pour la lutte contre la pauvreté (Atflp) -, ‘’lutte contre la détention préventive abusive’’ de la Fédération internationale des actions Chrétiennes pour l’Abolition de la torture et enfin ‘’l’amélioration de l’intervention des parajuristes pour l’accès aux droits et à la justice des populations vulnérables et isolées’’ d’Avocat sans frontières et du Pilc.
Selon le chef de la délégation de l’Union Européenne au Tchad, Arnaud Borchard, la question de l’accès aux droits et à la justice est l’une des préoccupations majeures de l’UE. « Le problème des droits des femmes et des filles est délicat dans certaines contrées du Tchad quant aux violences à leurs égards, à l’accès aux droits et à la justice. Travailler avec les organisations de la société civile pour pouvoir faire la transition entre les institutions judicaires et ces populations leur permettra de connaitre leurs droits et d’accéder à la justice », précise le chef de la délégation de l’Union Européenne de l’UE.
Pour le directeur général du ministère de la justice, chargé des droits humains, Madjitangué Trahogra, ces quatre projets ont une similitude dans leurs objectifs. « Ces projets s’articulent autour de la question de la défense des personnes vulnérables notamment les femmes, les filles et les détenus. Il s’agit d’un accompagnement et d’un appui de ces organisations en termes d’assistance et d’aide judiciaire tendant à diminuer les souffrances des vulnérables très élevées dans notre société », ajoute le directeur général.
Stanyslas Asnan