Gouvernement et Unesco diagnostiquent le système éducatif tchadien
Le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique en partenariat avec l’Unesco organise ce mercredi 21 novembre 2018 un atelier national d’appropriation du projet de renforcement de l’éducation et de l’alphabétisation au Tchad et d’élaboration de termes de référence de principales activités.
Le système éducatif tchadien est confronté à plusieurs maux qui minent son développement. Pour donner un regain de souffle à ce secteur en proie aux d’énormes difficultés qui minent son développement, le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique en collaboration avec l’Unesco organise cet atelier pour la mise en œuvre et la gestion du projet de renforcement de l’éducation et de l’alphabétisation. Les acteurs de l’éducation s’accordent au regard des leçons tirées de l’exécution de ce projet de renforcement de l’éducation d base et de l’alphabétisation d’adopter une stratégie commune pour faciliter la mise en œuvre des activités dudit projet.
Pour le représentant du directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco à Yaoundé, Mputu Hilaire, cette stratégie repose sur une réelle appropriation du projet par les responsables et les cadres du ministère de l’éducation et leadership national. « Laquelle stratégie repose aussi sur une communication efficace autour du projet ainsi que les modalités d’exécution de renforcement de capacités de parties prenantes et la participation active des acteurs et des bénéficiaires dans la prise de décision consensuel et dans la mise en œuvre des activités en articulation avec les procédures requises », précise-t-il.
Selon le directeur général du ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique, Djibé Gali le diagnostic posé dans le plan intérimaire de l’éducation au Tchad témoigne de la nécessité et de l’urgence de se pencher avec professionnalisme et efficacité sur les maux qui freinent son développement. « Comment réussir de façon efficace la mise en œuvre d’un projet quand on ne sait pas bien approprier les objectifs, les résultats attendus et stratégies de mise en œuvre », s’interroge le directeur qui assure que : « le présent atelier vient combler un vide important. Il ne sera plus question de répéter les mêmes erreurs vécues dans ce projet ».
Ce projet est accès sur quatre composantes notamment l’amélioration à l’accès à l’enseignement, l’amélioration des conditions d’encadrement et d’enseignement, l’amélioration de l’offre et de la qualité d’alphabétisation et de l’éducation de base non-formelle et enfin l’amélioration de capacités de gestion du système éducatif.
Stanyslas Asnan
