Le cancer, n’est pas une fatalité
La ligue tchadienne de lutte contre le cancer (Ltcc) a organisé une conférence débat ce lundi 08 Octobre 2018 à la Faculté de Médecine pour informer et avertir sur le risque du cancer et les modes de préventions. Une conférence animée par le Pr Abdelsalam Tidjani, Dr Djalal Mohamed Elhafi et Dr Djongali Tchonchimbo Salatiel.
Placé sous le thème : ‘’la problématique du cancer féminin au Tchad’’, cette conférence est organisée dans le cadre du mois d’octobre rose, dédié au cancer féminin notamment le cancer du sein. Selon, Pr Abdelsalam Tidjani le cancer n’est pas une fatalité ou un tabou. « Des noms associés au cancer tels que la tumeur, la chimiothérapie, oncologie, radiologie et bien d’autres noms font qu’il fait peur. Mais en réalité, le cancer n’est pas un fatalisme. Dans les années 1900, des maladies telles que le choléra, la tuberculose faisaient des morts mais on a fini par trouver des vaccins pour les soigner. Aujourd’hui, on peut dépister, prévenir, traiter et guérir aussi le cancer », précise-t-il. Pour lui, qui dit cancer ne dit pas immédiatement la mort. A cet effet, il estime qu’il faut chercher à dépister et à traiter cette maladie. Le professeur d’ajouter qu’en 2015, 26% de cas de cancer en Afrique sont dus à des infections : « Si nous prenons les problèmes environnementaux, nos comportements et les problèmes d’hygiènes, nous sommes tous exposés aux infections ».
Dr Djongali Tchonchimbo Salatiel cite les facteurs du cancer : « le Tabagisme, responsable environ 22% de décès, l’alcool, la mauvaise alimentation, la sédentarité le manque d’activité physique et certaines infections». Pour Dr Djalal Mohamed Elhafi, la situation de cancer est encore méconnue au Tchad. « Une bonne conduite vis-à-vis de ces facteurs de risque nous permet d’épargner le 1/3 de cas de décès sur les 7.900 qu’on peut éviter », ajoute-t-il.
Une collecte est organisée en faveur des femmes cancéreuses à la fin de la cérémonie.
Nguelsou Balgamma
