Les conseillers attirent l’attention du gouvernement tchadien sur les mesures à mettre en œuvre dans l’intérêt du pays
Le conseil économique, social et culturel (CESC) a ouvert sa deuxième session ordinaire ce lundi 03 septembre 2018 au palais du 15 janvier sous le thème « Redynamisation du conseil économique, social et culturel dans la 4eme République ».
La cérémonie d’ouverture est présidée par son président Abdelkerim ahmadaye Bakhit en présence du ministre d’Etat Dr Delwa Nouradine Kassire Coumakoye, représentant le président de la république.
La première de la quatrième République, cette session est une opportunité à redynamiser le conseil économique social et culturel. A travers le thème, les conseillers veulent par les échanges jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru par le conseil économique, social et culturel de l’ère démocratique. « Les conseillers auront à cet effet à reflechir sur l’opérationnalisation du processus de redynamisation du Cesc et clarifier la mission de l’institution renforcée par les dispositions de la nouvelle constitution», indique Abdelkarime Amadaye Bakhit. Ceci pour une meilleure efficacité d’actions. Les conseillers auront également à réviser le règlement intérieur conformément à l’ordonnance numéro 022/PR/2018 »
S’agissant des missions de cette institution, le président précise que « le conseil économique, social et culturel est saisi pour avis sur des projets de lois, programme et plan, des projets de lois et programmation définissant des orientations des finances publiques, des projets d’ordonnance, ainsi que des propositions des lois entrant dans le domaine de sa compétence. Il est consulté surtout projet de plan ou programme à caractère économique, social, culturel ou environnemental».
Au-delà de ses attributions et en sa qualité de conseillers de pouvoirs publics, ces conseillers participent à toute manifestation d’intérêt national. À ce titre, « les conseillers doivent agir efficacement dans l’intérêt général et orienter en toutes objectivités les pouvoirs exécutifs et législatifs dans le domaine économique, social culturel, environnemental et scientifique ». Conclut-il
Nguelsou Balgamma