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La famille de l’infirmier Mbaibé Guentar Beba est sans nouvelle de son fils depuis le 12 juillet 2018

La famille de l’infirmier Mbaibé Guentar Beba est sans nouvelle de son fils depuis le 12 juillet 2018 1

La famille de l’infirmier Mbaibé Guentar Beba est sans nouvelle de son fils depuis le 12 juillet 2018

Le père de l’infirmier Mbaibé Guentar Beba, Dionkara Beba Naarbgo a animé un point de presse ce vendredi 17 août 2018 pour reclamer la lumière sur la disparition de son fils, sorti depuis le 12 juillet dernier de la maison.

Les faits remontent au 12 juillet dernier, le jeune Mbaibé Guentar Beba est sorti de la maison aux environs de 19 heures. Depuis, personne n’a eu de ses nouvelles et il n’a pas non plus fait signe de vie.

Selon le témoignage de son père Dionkara Beba Naarbgo, son fils a passé toute la journée 12 juillet à la maison familiale et c’est aux environs de 17 heures qu’il a quitté pour rentrer. « A la maison, il a reçu un appel téléphonique pour aller soigner un patient, comme il est infirmier. Après cet appel, il n’a pris que son sac et a informé à sa femme qu’on l’a appelé pour une urgence», précise le père qui ajoute qu’il n’est pas rentré la nuit et au même le lendemain, il n’a pas fait signe de vie.

 «Inquiets, nous nous sommes rendus dans les commissariats pour nous renseigner s’il n’est pas arrêté par les policiers en patrouille mais aussi dans les hôpitaux de la place pour vérifier s’il n’est agressé comme il est sorti à moto mais en vain. Entretemps, un cousin policier nous a assuré qu’il pouvait nous nous aider à le retrouver », ajoute le père qui a fini par retrouver la moto de son fils au camp militaire de Farcha.

Après une plainte auprès du procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djaména,  «nous nous sommes rendu à la police judicaire, on nous a montré un rapport réalisé par le commissariat de sécurité publique (Csp6) qui disait que mon fils a connu un accident le 13 juillet dernier et que le lendemain, son corps était dans un état de décomposition. Ils ont appelé le procureur pour aller l’enterrer », témoigne le père dépité. Il se demande pourquoi aucun un communiqué radio n’a été fait et le corps n’est pas déposé à la morgue ? « En principe, rien que l’immatriculation de sa moto pouvait leur permettre de faire un communiqué mais cela n’a pas été fait. Quand j’ai demandé à l’officier de police judiciaire de me conduire au cimetière pour que je vois sa tombe, il m’a amené plutôt à la voirie pour chercher les agents qui ont enterré le corps à cette date.  Après quelques appels, un agent a affirmé qu’il a assisté à l’enterrement et quand nous nous sommes rendus au cimetière, il me montre une tombe qui est couverts de grandes herbes», ajoute-t-il. Pour le père, ladite tombe n’est pas celle de son fils et qu’il y a un flou entoure de la disparition de son enfant.

Makine Djama