« Le rotary n’est pas une secte », déclare Saleh Kebzabo le nouveau président de Rotary Club N’Djamena Doyen
Le Rotary Club de N’Djamena Doyen a organisé ce mercredi 18 juillet 2018, une cérémonie de passation des charges. C’est à travers un diner à l’hôtel Novotel.
Rotary Club N’Djamena Doyen est l’un des clubs pionniers du Rotary Club international Dictrict 9150. Après avoir passé une année à la tête de ce club, Hassan Sylla Bakary cède le bâton de commandement à Saleh Kebzabo, l’un des pionniers de ce mouvement au Tchad. Pour le président sortant de Rotary club N’Djamena Doyen, Hassan Sylla Bakary, grâce à la détermination des membres, beaucoup de projets sont exécutés, d’autres en voie d’exécution. « Beaucoup doivent s’interroger sur les actions de Rotary. Grâce aux partenaires financiers, nous avons construit une école de Machtour. Durant toute l’année, nous sommes allés en aide à plusieurs couches sociales en difficulté », annonce-t-il.
En outre, Hassan Sylla précis que, « beaucoup pensent que le club Rotary est une secte. J’aimerai l’exprimer en faux. Le club est un cadre qui regroupe des personnes de bonne moralité, ceux qui ont fait quelque chose de positif pour leur pays ou ceux qui ont l’ambition de faire quelque chose de bonne pour le développement de leur pays. Car le but principal qui anime ce club, c’est l’action ».
Pour Saleh Kebzabo, le nouveau président, le bilan fait par le bureau sortant prouve que d’énormes défis attendent la nouvelle équipe. « L’un des défis est de faire vivre le club quelles que soient les difficultés. Ce défi, c’est aussi de faire tout pour maintenir les partenaires qui accompagnent le club afin que le partenariat soit maintenu dans les difficultés tout comme dans les bons moments », ajoute-t-il. Pour ce faire, Saleh Kebzabo rassure la population que le club rotary n’est pas une secte. « Personne d’entre nous n’est dans une secte quelconque. Ni un magicien. Nous sommes juste motivés de faire avancer le club et animés du souci de secourir et venir en aide à tous ceux qui nous entourent. On se considère tous comme un membre d’une même famille », conclut-il