Revue de presse de la semaine du 02 au 08 juillet 2018
«Serment confessionnel : l’incompréhensible posture des leaders chrétiens», titre à sa Une La Voix qui annonce: «alors qu’ils sont attendus pour dicter la conduite à tenir, les leaders des organisations chrétiennes se sont longtemps murés dans un mutisme, laissant ainsi les fidèles dans le doute.
Entretemps, le serment confessionnel continue d’être perçu par beaucoup de chrétiens comme une offense à l’Eglise de Jésus Christ». «L’Eglise avait bel mis en garde contre le serment», rétorque Le Pays qui précise qu’à travers une correspondance adressée quelques jours avant l’adoption de la constitution de la 4ème République, l’Entente des églises et missions évangéliques au Tchad (Eemet) et l’Alliance évangélique des églises de pentecôte (Aeep) ont clairement exprimé leur position à ce sujet. « Nous estimons que ce point doit être purement et simplement supprimé, car la Bible ne nous autorise pas à prêter serment », clarifie le secrétaire général de l’Eemet Paster Batein Kaligue qui cite Mathieu chapitre 5 au verset 37: « mais moi, je vous dis de ne jurer ni par ciel parce que c’est le trône de Dieu, ni par la terre, parce que c’est son marche pied, ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi. Ne jure pas non plus par la tête, car tu ne peux rendre blanc un seul cheveu. Que votre parole soit oui, non, non, ce qu’on ajoute vient du malin».
« Un examen de fin de cycle s’organise dans un climat conflictuel », lance Le Progrès qui précise que si le concours d’entrée dans les cycles de l’enseignement technique a été organisé sans difficulté, le Bef s’annonce sur fond de division entre les enseignants du syndicat national des enseignants du Tchad (Set). «Le secrétaire général par intérim du bureau exécutif national du Set Samuel Guebana a suspendu la participation du Set à la grève lancée par la plateforme et engage son syndicat à participer à l’organisation des examens. Tandis que le secrétaire général adjoint de la confédération intersyndicale du Tchad (Cist) Mahamat Nasradine Moussa et le secrétaire à l’organisation de la section régionale du Set Baldé Kouago ont déclaré que la grève n’est pas levée et considèrent comme traitres les militants qui participeront à ces examens», ajoute-t-il. «Enseignement secondaire: des examens sans enseignants», annonce La Voix qui poursuit : «alors que les enseignant observent toujours le mot d’ordre de grève et que le programme scolaire n’est pas épuisé, le gouvernement insiste pour organiser des examens et concours de fin d’année». «Des enseignants se bousculent à la direction des examens et concours», réplique Le Pays qui annonce que comme si c’est la fin du match, chacun veut enlever son maillot. « À la direction des examens et concours, quelques responsables des établissements et les enseignants se bousculent pour avoir le badge qui donne l’accès à la commission chargée de surveiller et de corriger les examens de fin d’année, notamment le Bef. Ceux que le Set nomme traitres, les uns se cachent derrière les autres pour être dans la commission. Les autres fulminent pour réclamer rien que la surveillance du Bef », ajoute-t-il. Selon votre hebdomadaire, dans les recoins du Pays, l’on fait appelle aux étudiants pour combler le vide.
Stanyslas Asnan