‘’48h du vivre ensemble’’ avec le collectif Tchad Slam
Le président du collectif Tchad slam, Danah Pinah Frederick et son staff ont organisé une conférence de presse ce samedi 23 au 24 Juin 2018 à la maison du quartier de Chagoua pour lancer le projet socio-éducatif et culturel dénommé ‘’les 48 heures du vivre ensemble’’.
Au Tchad, la question de vivre ensemble fait toujours débat. Dans le souci d’initier les élèves et les jeunes des 6ème et 7ème arrondissements de N’Djaména à l’acceptation de l’autre et la cohabitation pacifique, le collectif Tchad slam lance ‘’48h du vivre ensemble’’.
Selon le président du collectif Danapih, le vivre ensemble est un gage de tout développement social du pays. « A travers ce projet, nous voulons conscientiser et sensibiliser la société tchadienne sur le bien-fondé de l’acceptation de l’autre », précise-t-il. Le collectif entend sillonner les établissements secondaires tels que le lycée Félix Eboué, le lycée technique commercial, le lycée sacré cœur. « Notre souci est de prôner la cohabitation pacifique et d’enseigner la culture de paix aux élèves et aux jeunes des quartiers», ajoute-t-il.
Pour Mbaïnaïssem Serge, alias Mres, « c’est la raison pour laquelle, au cours de ces 48heures, il y’aura des ateliers pour le renforcement des capacités des jeunes sur les techniques d’écriture de la poésie», renchérit-il. Pour lui, le slam est la poésie et la poésie est une thérapie. « Nous allons installer à installer 5 ambassadeurs porte-paroles du collectif dans les lycées et collèges », clarifie-t-il.
Crée depuis 2016, le collectif Tchad slam initiateur du projet ‘’48h du vivre ensemble’’ a pour devise : l’union, l’action et progrès et pour slogan ‘’nos mots contre nos maux’’.
Les journées du samedi 23 et dimanche 24 sont consacrées à la formation des jeunes qui seront clôturées par un grand spectacle de prestation des lycées et collèges du 6ème et 7ème arrondissement. Le slam, le hip-hop, les interprétations sont prévus lors de ces journées qui verront la participation des artistes de renom.
Jean-Philippe Béledé