La Fao appuie la production locale des aliments de compléments fortifiés
Le projet de production locale des aliments de compléments fortifiés soutenu par le Fonds des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a porté ses fruits à Pala. « Si notre production a augmenté, c’est parce que nous avons suivi les conseils des experts de la Fao et de l’Anader.
Je suis fier du fruit de notre travail et je compte vulgariser les bonnes pratiques autour de nous pour plus de rentabilité » explique Padeu Kany, président de la coopérative Agri-vie de Pala. L’objectif de ce projet est d’arriver à donner suffisamment de la nourriture produite localement à la population vulnérable.
Pour lui, ce rendement découle du respect du calendrier cultural, de la bonne préparation du sol et de la bonne utilisation des pesticides adaptées. Pour les femmes du groupement Pee-Bang (persévérance), la mise en œuvre du projet a renforcé leur pouvoir économique. « La formation reçue dans le cadre du projet nous a permis de produire du maïs de qualité ainsi que du Niébé. Nous avons ainsi amélioré notre technique de culture maraichère qui constitue désormais une activité majeure d’autonomisation financière », ajoutent-elles. Une bonne production s’explique également par un appui à la lutte contre les nuisances causées par les ravageurs des cultures. « Nous sommes satisfaites de pouvoir enfin mieux traiter nos cultures en respectant toutes les étapes et les dosages des engrais. Grace aux semences améliorées mise à notre disposition, nous avons récolté 18 sacs à l’hectare alors que par le passé, c’était seulement 8 sacs par un hectare », explique Koua Louise, présidente du groupement Renda veuve de Pala.
Les bénéficiaires du groupement Adjont expriment quand à eux des besoins supplémentaires. « Nous avons la volonté de produire suffisamment le maïs et le niébé. Seulement, les intrants que nous avons reçus ne répondent pas aux besoins de notre groupement. Nous exhortons donc la Fao à augmenter la qualité des intrants », lance un membre d’une organisation faitière. « Nous souhaitons améliorer les conditions des femmes à travers la production et la transformation. Mais il nous faut voir nos capacités renforcées dans plusieurs domaines et espérons que le projet prendra en compte ce besoin », complète Neyom Tokoua Pauline, coordinatrice de l’Association des femmes pour l’autonomisation et la production (Afap).
Nguelsou balgamma