Les « lionnes» de l’Uba tendent la perche aux femmes fistuleuses
Le cercle des femmes dynamiques d’Uba (Cfd-Uba) a fait un don au centre national de traitement des fistules. Ceci à l’occasion de la journée internationale de la femme.
« Chères sœurs, votre santé et votre autonomisation nous tiennent à cœur. C’est pourquoi le cercle des femmes de Uba a tenu à vous manifester son soutien », c’est en ces termes que la représentante du Cfd-Uba Amandine Pofinet situe le bien-fondé de cette action. Le don est composé des médicaments, d’outils d’opération chirurgicale, des vivres et d’une machine à coudre.
La journée internationale de la femme est une occasion de porter haut la voix de la femme pour dénoncer les problèmes de mariage forcé et tous ses sévices, le lévirat, la violence la discrimination des femmes, « c’est dans cet élan de dynamisme que les lionnes ont saisi cette occasion, malgré le contexte économique difficile, pour aider, tant soit peu la vie des femmes victimes de fistules », situe-t-elle.
« Je sais que cette action ne sera ni la première, ni la dernière pour voler au secours de ces victimes qui, malgré les efforts consentis par l’Unfpa, deviennent de plus en plus nombreuses », renchérit la représentante de l’Unfpa, Djalbord Fatimatou Mahamat.
La directrice du centre de traitement des fistules, Dr Aché Haroun a remercié les femmes de l’Uba pour ce geste. « les femmes fistuleuses sont victimes de discrimination de tout genre et abandonnées à leur triste sort, vous avez pensé à elles pendant la Senafet, c’est une initiative louable », reconnait –t-elle. La directrice de santé de reproduction, Chamir Olga Djainta a également exprimé a reconnaissance du ministère de la santé publique.
Enfin, la représentante du Maire de la ville N’Djamena par ailleurs ingénieur en santé urbaine, Fatimé Djadda Kampar a loué ce geste et a indiqué que la mairie a initié le projet de santé urbaine de la ville de N’Djamena justement pour résoudre les difficultés liées la prise en charge des femmes pendant et après la grossesse à travers l’information et la sensibilisation.
Seryabé Colette