Présentation des vœux des militants du Pap/Js
Le président national du parti africain pour la paix et la justice sociale (Pap/Js) Néatobei Bidi Valentin a organisé ce samedi 10 mars 2017 une cérémonie de présentation de vœux du nouvel an au siège de son parti.
Le Pap/Js a organisé une cérémonie de présentation de vœux aux militants et sympathisants de son parti. A cette occasion, le président Neatobeï Bidi Valentin a souhaité une année 2018 pleine de perspectives radieuses pour tout le peuple tchadien.
« L’année 2017 a été émaillée d’événements qui ont durement éprouvé la population. Le régime s’est livré aux actes qui, de jour en jour hypothèquent l’avenir du peuple. Ce souvenir macabre de l’année dernière est une invite pour plus de dévouement pour notre parti », précise-t-il. Selon lui, les libertés individuelles et collectives des Tchadiens sont violées et ceux qui osent dénoncer ces dérives sont traqués par une machine répressive, héritée de la sinistre Dds.
« Le plus grave, pendant que le peuple espère que l’année 2018 sera meilleure, le gouvernement enfonce le clou en adoptant des mesures sadiques ayant déclenché une grève généralisée et illimitée dans les services publics », complète-t-il.
Bidi Valentin qui appelle les Tchadiens à résister contre la dictature de ce régime afin que 2018 soit l’année des prémices d’une véritable démocratie et l’Etat de droit. « Le peuple ne doit plus continuer à être sacrifié sur l’autel des intérêts égoïstes d’un groupuscule qui prend en otage notre république, car c’est à lui de défaire les tyrans, les despotes de ce monde et construit un Etat démocratique », renchérit-il. Il réitère son projet pour faire du Tchad un Etat fédéral, qui selon lui doit permettre à chaque entité nationale de s’épanouir dans son milieu naturel, de promouvoir sa culture et sa langue tout en respectant celles des autres. « Nous croyons que le fédéralisme permettra également d’atténuer les heurts de coutumes et des mœurs et d’organiser de manière équilibrée et autocentrée le développement du pays par la création de pool de développement », conclut-il.
Nénodji Bétoloum