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Revue de la semaine 19 au 26 février 2018

Revue de la semaine 19 au 26 février 2018 1

Revue de la semaine 19 au 26 février 2018

«Déby recadre Pahimi et Sabre »  titre à sa Une Le Pays  qui révèle que « dans une lettre qu’il a adressé au Premier ministre, président du  haut comité en charge des réformes, Idriss Déby Itno s’est demandé comment on peut comprendre et accepter le rattachement de la « vieille chefferie de Mao au chef-lieu Bol (…) et faire de Pala le chef chef-lieu de la province du sud-ouest ? (…)

Certaines conclusions du rapport telles que présentées risquent », dit-il de remettre tout le processus en cause. « Pahimi et son équipe sont donc priés de revoir leur copie. Du coup, on se demande si le forum, déjà reporté deux fois aura lieu » s’interroge l’hebdo.   

« Bachir, monsieur bavure ! », lance à sa une de l’hebdomadaire L’Observateur pour qui « trop c’est trop ! Dans les rues de N’Djamena et des provinces, des milliers de Tchadiens ont exprimé leur désaveu du régime et continuent à manifester leur refus de voir leur président garder le silence face à la misère insoutenable qu’ils vivent et la violence qui sévit dans le pays, lorsqu’on confie à Ahmat Mahamat Bachir, la tache de réprimer toutes manifestations. Ces comportements prouvent à suffisance pour conclure que notre cher pays le Tchad est un Etat hors-la-loi, et Bachir en personne, est aussi un hors-la-loi », déclare-t-il.

« Bagaou et compagnie s’en remettent à la cour suprême » annonce Abba Garde. Pour le trimensuel, « le 06 février 2018, dix partis politiques de quatre regroupements ont organisé une marche pacifique. Le ministre de l’Administration du Territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale, Ahmat  Mahamat Bachir, qui avait interdit cette marche, a décidé de suspendre les partis organisateurs. Ceux-ci ont porté l’affaire en justice » précise notre confrère. «  Et si Bachir avait raison ? » s’interroge le tout nouveau journal Salam Info. « Lors de sa sortie médiatique, le ministre de l’administration du territoire a mis en garde les leaders des partis politique et des associations de la société civile en les intimidant. Dans son délire, il a traité certains leaders des lâches qui se cachent comme des lapins lorsque ceux-ci appellent à des manifestations » dévellope Salam Info.

 Selon Abba Garde, « la répression de la manifestation’’ sifflet universitaire’’ organisée par l’Union  Nationale des Etudiants  Tchadiens (Unet) le samedi 10 février dernier par la police a touché aussi la paroisse Saint Mathias Mulumba de paris Congo. « Des lacrymogènes ont été larguées dans ladite paroisse et ont blessé des chrétiens en pleine messe matinale ». Ce faisant, c’est l’église catholique qui est attaquée, estime le trimensuel.

« Des citoyens condamnés pour avoir exercé leur droit constitutionnel » poursuit Abba Garde. « L’opération sifflet universitaire  été largement suivie malgré les violences de la police », informe l’Observateur pour qui « l’opération lancée suite à la situation que traverse les fonctionnaires (enseignants) d’une part et pour la reprise des cours dans les universités et écoles d’autre part, l’opération ‘’coup de sifflet’’ a été une réussite pour les organisateurs, ce 10 février 2018 dans la ville de N’Djamena », complète t-il. 

« Une trentaine de personnes arrêtées lors de différentes manifestations organisées ces derniers temps à N’Djamena sont condamnés à quatre mois de prison ferme par le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena le mercredi 14 février dernier » ajoute notre confrère.

« Surtout pas de balles réelles », informe le pays qui indique que « Les dernières bavures policières enregistrées lors de l’opération ‘’sifflet universitaire’’ et la forte protestation  inquiètent en milieu sécuritaire. Au cours d’une réunion en début de semaine (dernière), il a été fortement déconseillé, voire formellement interdit aux hommes sur le terrain de faire usage de balles réelles », nous  apprend l’hebdomadaire Le pays. « Peuple Tchadien pris en otage », s’exclame le nouveau journal Salam Info qui estime que, «  décidément le peuple Tchadien est pris en otage au pays de Toumaï, l’on vit désormais au rythme de l’interdit : interdit de manifester, interdit de critiquer, etc. Le rapport que le gouvernement entretient avec le peuple tchadien est exécrable. Aller jusqu’à suspendre les partis politiques ou les associations de la société civile qui osent défier le pouvoir est le summum de la pensée unique », conclut-il.

« Le foyer de la ménagère s’éteint à petit feu ! », constate L’Observateur. « Ces derniers temps, vivre à N’Djamena devient de plus en plus difficile. Des 16 mesures à l’abattement de salaire, les ménagères ne savent plus à quel saint se vouer car manger à sa faim est devenu une véritable équation à plusieurs inconnues. Les foyers ne restent plus allumés comme auparavant. Va-t-on vers la situation chaotique des années 80 ? », S’interroge-il. « Crise sociale au Tchad : les femmes broient du noir » partage le nouveau journal Salam Info.  « Déjà marginalisées dans les instances de prise de décisions, les femmes tchadiennes sont les véritables victimes de la crise que frappe de plein fouet le Tchad », analyse  Salam Info. C’est pourquoi «les femmes appellent au boycott des pagnes Senafet 2018 », alerte Le pays. « A quelques jours du lancement de la semaine nationale de la femme tchadienne(Senafet), des voix s’élèvent demandant aux femmes de sursoir aux festivités en protestation contre les mesures antisociales prise par le gouvernement », rapporte Le pays.

« 6eme édition de Kelou fashion : pour la valorisation du textile ! », clame L’Observateur. « L’association des couturiers et formateurs a organisé, du 15 au 18 février 2018, la 6eme édition du festival de mode Kelou fashion international », informe l’observateur. « Fâcherie au Kelou fashion », ajoute Le pays. «  Amour, glamour, élégance, harmonie mais aussi jalousie, voici des adjectifs qui ont manqué la 6eme  édition de Kelou fashion international 2018, le plus grand festival de mode au Tchad », qualifie Le pays.

Nénodji Betoloum