Politique

L’Undr s’insurge contre les répressions

L’Undr s’insurge contre les répressions 1

L’Undr s’insurge contre les répressions

Le 1er vice président national de l’Union Nationale pour le Développement et le Renouveau(Undr) Célestin Topona Mocnga a fait un point de presse ce jeudi 22 février 2018 au siège national du parti pour condamner les bavures des forces de l’ordre et de sécurité.

L’interdiction systématique de toutes les manifestations et autres moyens pouvant servir aux citoyens de revendiquer et exprimer leurs mécontentements est mis à rude épreuve par la police, les brutalités, arrestations et intimidations. Ceci représente un grand danger pour la démocratie tchadienne. « Ce comportements brutal de la police nationale et de l’Agence nationale de sécurité va en violation flagrante de l’article 21 de la constitution arret, harcèlement et intimident les citoyens par ce qu’ils ont manifesté leur ras- le-bol face aux dérives du pouvoir », s’insurge Célestin Topona Mocnga.

Cette attitude est devenue une source d’inquiétude pour la population tchadienne. Pour le 1er vice-président de l’Undr, « comment la population tchadienne doit-elle exprimer, exercer son légitime droit d’expression contre la mauvaise gestion ?» Pour lui, la poursuite engagée contre le président de l’Ujr en est un exemple : «la poursuite engagée contre le président de l’Union des Jeunes pour le Renouveau, l’organe affilié à l’Undr pour avoir donné un point de presse le 30 janvier dernier relatif à la situation de crise que traversent les tchadiens », poursuit-t-il.

Le vice-président d’ajouter que « si la police pense qu’il a commis une infraction, que les mécanismes normaux soient enclenchés afin qu’une éventuelle poursuite officielle lui soit notifiée », souhait-t-il. Soulignant la situation que vivent les tchadiens, Célestin Topona Mocnga relève que les citoyens sont traqués et persécutés, même dans leurs vies privées. « A n’djamena comme en province, des citoyens sont victimes de traitements inhumains et arbitraires. Les élèves et étudiants qui réclament la réouverture des établissements scolaires et universitaires sont arrêtés sauvagement, maltraités dans l’illégalité la plus totale », dénonce-t-il. Les arrestations des hommes de medias dans l’exercice de leur métier en couvrant les manifestions n’ont pas été oubliées, c’est pourquoi l’Undr apporte son appui à la journée «sans radio et télévision et journaux» lancée par les organisations des médias.

L’Union nationale pour le développement et le renouveau (Undr) réitère une fois de plus son rejet catégorique de la fuite en avant du régime qui refuse de prendre en compte les propositions de l’opposition démocratique afin de sortir le Tchad de la crise. Par ailleurs ,elle tient pour responsable le pouvoir de ce qui adviendrait au président de l’Ujr actuellement sous menaces de l’ANS.

Nguelsou Balgamma