OCHA lance le Plan de réponse humanitaire 2018
Le Bureau de la Coordination des affaires Humanitaires (OCHA), a lancé le Plan de réponse humanitaire 2018 à travers une conférence de presse organisée ce samedi 09 février 2018 à l’hôtel la résidence.
Le plan de réponse humanitaire 2018, indique que la situation des réfugiés est préoccupante malgré les efforts des partenaires. Plus de 4,4 millions de personnes sont en situation d’assistance alimentaire et nutritionnelle. Ils sont affectés par trois crises : l’insécurité alimentaire et la malnutrition, le déplacement forcé et les urgences sanitaires. « Près de 890.000 personnes en insécurité alimentaire sévère, incapables de subvenir à leur besoin alimentaire », indique le Coordonnateur humanitaire au Tchad M. Stephen Tull. Pour lui, « la prévalence de la malnutrition est aiguë, a augmenté et dépasse les seuils d’urgence dans de nombreuses régions », ajoute-t-il.
Face à ce besoin d’urgence d’aide alimentaire, ce plan projette un appel pour un financement de consistant « je suis déçu de constater que le financement de 2017, pour le plan de réponse humanitaire du Tchad n’a été qu’à 45%, contre 53% en 2016 », se plaint-il.
Pour répondre à ce besoin d’aide, « j’en appelle à une mobilisation bien plus importante des partenaires techniques et financiers en 2018», poursuit-il. Pour le coordonnateur, le besoin en assistance doit contribuer à améliorer la situation de vie des refugiés et déplacés. La situation de pauvreté chronique fragilise la population et sa capacité à faire face aux chocs. Car dans le contexte économique actuelle, « le manque d’investissement dans le développement local et dans les services sociaux de base pourra entrainer, à terme, une plus grande vulnérabilité de la frange la plus pauvre et fragile de la population tchadienne », insiste-il.
En réponse à ces doléances, « le gouvernement poursuivra les efforts de plaidoyer en ce sens, avec la communauté humanitaire et la mise en œuvre du plan de réponse humanitaire. Il contribuera à la préservation et au renforcement du capital humain et au développement des moyens d’existence », promet Issa Doubragne, ministre de l’économie de planification et du développement.
Nguelsou balgamma