La restitution de la Mission du Hcr
De retour d’une mission effectuée dans les différents sites des réfugiés au sud du pays du 29 janvier au 1er février 2018, le représentant du Haut-commissariat des nations-unies pour les réfugiés au Tchad et la directrice pays du Programme alimentaire mondial ont animé un point de presse ce vendredi 2 février 2018 au siège du Hcr de N’Djamena.
La mission conjointe effectuée par le représentant du Hcr et la directrice pays du Pam au sud du Tchad avait pour objectif de s’enquérir de la situation dans laquelle vivent les réfugiés et celle qui prévaut depuis quelques semaines, avec l’afflux de nouveaux réfugiés centrafricains.
Selon le représentant du Hcr, « La situation dans son ensemble est préoccupante, car les afflux ne font que continuer. Jusqu’à hier quand je quittais Goré, on a déjà enregistré plus de 18500 réfugiés et on nous a signalé qu’il y a encore des personnes qui sont entrain de venir du département de la Nya Pendé, de Moissala et des Monts de Lam », précise-t-il.
Ambaoumba Mbili d’ajouter que ces réfugiés sont arrivés dans 44 village distincts. « Le programme alimentaire mondiale a apporté une assistance de différentes formes à plus de 18000 personnes. Malheureusement, il y a un grand problème d’eau qui se pose, conduisant ces personnes à boire de l’eau qui n’est pas de bonne qualité », complète-t-il avant de souligner que : « la plupart de ces nouveaux réfugiés a moins de 18 ans ce qui nous fait penser à trouver dans l’immédiat un site qui servira pour la création d’un centre scolaire pour leur éducation ».
Pour Mary-Ellen MC Groarty, directrice-pays du Pam, son organisme a déjà assisté plusieurs personnes avec divers aliments et continue à le faire sous plusieurs angles. « Le Pam a assisté à plus de 18 000 personnes avec les coupons alimentaires : les légumes, céréales, l’huile, le sel… et plus de 4000 enfants avec des biscuits enrichis. Mais pour les mois à venir, nous sommes en train de mettre en place des systèmes d’assistance où nous allons travailler en étroite collaboration avec Unicef qui s’occupe aussi des enfants parmis les réfugiés », renchérit-elle.
Miguerta Djiraingué