Revue de la semaine du 08 au 15 janvier 2018
« Coup d’Etat déjoué en Guinée équatoriale », lance N’Djamena Bi–Hebdo pour qui « la soixantaine de tchadiens interpellés à la suite de la tentative de putsch en Guinée équatoriale, fin décembre ont été libérés, a annoncé vendredi le ministre tchadien des Affaires étrangères qui a rejeté l’appartenance du prétendu cerveau comme un membre de l’armée régulière de son pays ». « Tentative de coup d’Etat en Guinée équatoriale », renchérit l’Observateur qui ajoute que « des mercenaires tchadiens seraient impliqués ».
« Le pouvoir incite à la révolte », informe N’Djamena Bi–Hebdo qui annonce que « le projet de décret d’abattement des salaires de tous les fonctionnaires tchadiens fait jaser. Trop c’est trop, disent les travailleurs en train de fourbir leurs armes pour les sortir le moment venu », ajoute-t-il. Pour l’hebdomadaire l’observateur, « l’Abattement des salaires des fonctionnaires est un électrochoc! Après avoir coupé les indemnités et avantages des fonctionnaires tchadiens et gelé les avancements, le gouvernement, sous l’égide du ministre des finances et du budget, Abdoulaye Sabre Fadoul, vient rajouter à la liste des mesures drastiques le projet d’abattement des salaires. Le gouvernement est-il conscient de ce qu’un tel projet peut engendrer comme conséquences ? », s’interroge-t-il. Le quotidien Le progrès informe pour sa part que « Les syndicats refusent l’abattement de salaires ». Le visionnaire annonce de son côté que : « ça ne passera pas ! ». Pour l’hebdomadaire : « après avoir pris de manière unilatérale les 16 mesures d’austérité sans effets concrets, le gouvernement a annoncé l’abattement des salaires des travailleurs du secteur public allant de 5 à 45%. C’est une provocation de plus au peuple tchadien déjà soumis à la diète à travers les mesures d’austérité en vigueur depuis fin 2016 ». Mais, poursuit-il, « cette fois-ci syndicalistes, acteurs de la société civile et hommes politiques alertent le gouvernement que la rue parlera ».
« Budget 2018, Sabre, Fmi, Glencore et les syndicats: le pool de la mort », annonce N’Djamena Bi–Hebdo. Selon le bihebdomadaire, « le parlement a entériné le 29 décembre 2017, le projet de loi portant budget général de l’Etat pour l’exercice 2018. Mais son exécution dans ce contexte de crise financière est conditionnée par bien de facteurs dont l’aboutissement des négociations engagées avec des partenaires tels que le Fmi, la société Glencore, …mais aussi, et conséquemment, les syndicats qui doivent davantage resserrer la ceinture », informe-il.
« L’Université de N’Djamena se meurt », lance N’DjamenaBi–Hebdo qui informe que : « décidément l’université de N’Djamena est aux arrêts, puisque plus rien ne fonctionne. Enseignants et étudiants sont fatigués de se sacrifier. L’administration et la scolarité tirent le diable par la queue ». « Dr Beyom pourra-t-il changer la donne ? », s’interroge L’observateur. « Arriérés des primes des examens et du jury, arriérés de salaires et la bourse, le manque de structures d’accueil, de transports et de restauration .Avec tout ce lot de problème le ministre Beyom aura à manœuvrer dur pour convaincre ses sujets », renchérit-il.
« Un conflit éleveurs agriculteurs déguisé en une véritable guérilla dans le Lac-Iro », informe L’observateur qui annonce que : « à kyabé dans le département du Lac-Iro, Région du Moyen Chari, un conflit éleveurs agriculteurs s’est transformé en un véritable massacre sous le regard impuissant des autorités administratives et militaires locales » raconte-t-il. Pour le quotidien Le progrès, « éleveurs et cultivateurs du département de Lac-Iro (Moyen Chari) se réconcilient suite à la descente du médiateur de la république, Abdoulaye Afadine qui a rencontré à Kyabé le 30 décembre 2017 les différentes parties concernées par les affrontements», relève-il.
Nénodji Bétoloum, stagiaire
