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Fin de la colonie des vacances au centre Koulsy Lamko : 1736 enfants satisfaits

Fin de la colonie des vacances au centre Koulsy Lamko : 1736 enfants satisfaits 1

La colonie organisée depuis le 05 Août 2024 est l’œuvre de la compagnie théâtrale Hadre Dounia. Comme les années précédentes, elle a été gratuite et financée par la compagnie elle-même et a vu la participation de près de 2000 jeunes.

Le but de cette colonie de vacances est de « préparer les enfants à affronter l’année scolaire 2024-2025 avec un nouvel esprit d’apprentissage et de détermination », rapporte Jean Kevin Ngangnon (Hadre Dounia), manager de la compagnie éponyme, par ailleurs directeur du centre culturel Koulsy Lamko, très satisfait de cette activité en faveur des enfants et adolescents.

L’édition 2024 est baptisée « édition Goukouni weddeye », informe le comédien qui justifie que cela « a permis aux enfants de connaître l’histoire de cet ancien chef d’Etat qui a marqué l’histoire du Tchad ».

Pour le directeur du centre Koulsy Lamko, il faut éduquer cette génération pour permettre au Tchad de s’élever. « Nous avons posé la question suivante aux enfants : qu’est ce que vous voulez devenir dans l’avenir ? » A expliqué Hadre Dounia. « Je veux être pilote, je veux être médecin, je veux être policier, je veux être avocate », avaient répondu les enfants, fait remarquer le directeur de Koulsy Lamko qui attire l’attention des parents quant à l’utilisation de la télévision. « Un des enfants nous a répondu qu’il voudrait être ‘‘chefdo’’ (chef des bandits. Ndlr), un autre qu’il voudrait être un trafiquant », souligne Hadre qui appelle les parents à plus de responsabilités.

En termes de chiffres, cette colonie de vacances à duré 2 mois et 2 jours avec une participation de 1736 enfants inscrits. Le centre a cousu des tenues correspondant à chaque métier pour chacun des enfants question de rappeler aux enfants l’importance de la profession. Tout le travail a été fait « sans soutien et sans sponsors. Nous utilisions 5 à 6 rames de papiers par jour. Des enseignants ont dispensé régulièrement des cours, les enfants ont été formés aux métiers. Des professionnels de différents domaines sont passés expliquer aux enfants le type d’études à faire pour devenir médecin, avocat, journalistes… », renseigne Jean Kevin qui justifie : « parce que qu’on se rend compte que c’est une fois en terminale que l’on décidé de ce qu’il faut faire, nous autre n’avons pas eu cette chance », conclut-il.

ABC