Le Président du parti Les Transformateurs, Dr Succès Masra a lancé, ce vendredi 4 octobre 2024 au palais des arts et de la culture, les travaux de la première grande convention dudit parti.
C’est dans une salle bien remplie que se tienne cette première grande convention du parti Les transformateurs , après six ans d’existence. Cette convention est placée sous le thème : ‘‘Tirer les leçons de la lutte passée et mobiliser les nouveaux moyens de lutte pour un Tchad de justice et d’égalité’’.
Le secrétaire du parti Les Transformateurs, a rappelé les difficultés traversées depuis la création de leur parti. « Le parti n’a que six années d’existences. Mais en six ans, les Transformateurs sont la première force politique de notre pays. La naissance des Transformateurs est l’une des plus douloureuses… il a fallu 4 ans pour que le parti soit officiellement reconnu, bien que toutes les conditions étaient réunies. Presque tout lui a été interdit : les réunions publiques, les marches et même l’éducation citoyenne », rappelle-t-il.
Pour le leader des Transformateurs, Dr Succès Masra, la lutte des Transformateurs n’est pas une lutte de pouvoir. « Le combat que nous menions n’est pas un combat de pouvoir uniquement mais c’est une lutte pour la libération. Et la libération comprend l’exercice du pouvoir », précise l’ex Premier ministre.
Dr Succès Masra a également exprimé sa reconnaissance, aux uns et aux autres pour leurs contributions apportées depuis la création de son parti . « Pour ceux qui ont été contraints par la galère, la fatigue à abandonner la lutte, je voudrais leur dire merci. Pas pour ce qu’ils ont décidé de faire plus tard mais pour ce qu’ils ont déjà fait à nos côtés. Je voudrais dire à chacun de vous ici que même si, tout devrait s’arrêter aujourd’hui, vous trouverez à travers moi la reconnaissance éternelle », lance Dr Succès Masra. « Lorsque nous commencions ce chemin, nous étions convaincus que le chemin allait être dure et convaincus que tout le monde n’arrivera pas à la terre promise de justice et d’égalité », ajoute-t-il.
Nadjita Namlengar