Par une conférence de presse animée ce 14 septembre 2024, le secrétaire général du Parti socialiste sans frontière Gam Robert, donne un délai d’un mois au gouvernement de libérer les militants de son parti, arrêté lors d’assaut du 28 février.
Lors de cette conférence de presse, tous les sujets relatifs à la vie du Psf ont été abordés.
Selon Gam Robert, cela fait six mois que le régime en place tente de justifier l’injustifiable et refuse d’ouvrir une enquête, alimentant les spéculations sur les véritables circonstances de ce drame politique. « Le refus d’ouvrir une véritable enquête contribue à alimenter le sentiment d’impunité et de non-droit, menaçant gravement la stabilité fragile du pays », ajoute-t-il avant de poursuivre que, les partenaires du Tchad doivent comprendre à travers ces méthodes de barbarie quel type de gouvernant le Tchad a en ce moment.
Gam Robert souligne également que les militants du Parti Socialiste sans frontières interpelés le 28 février dernier et déporté à Koro-Toro ne sont toujours pas libérés comme annoncé lors des audiences fauréennes de Koro-Toro le 04 juin 2024. Il ajoute que devant une telle parodie de justice, le Psf, demande la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers. « Nous donnons un délai maximum d’un mois au pouvoir en place de libérer ces victimes injustement arrêtées. Passé ce délai, le Psf s’activera à organiser des contestations sur l’ensemble du territoire national », menace-t-il.
Le Psf s’indigne enfin contre la loi électorale qu’il qualifie de loi divisionniste et demande son abrogation pur et simple. « Tant et aussi longtemps que la transparence et la justice ne sont pas au cœur du processus électoral, le Psf n’y participera pas et appellera le peuple tchadien à la résistance et au boycott », conclut-il.
Lobey Bab Sidick