Politique

Les activités du projet «Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière au Tchad, au Cameroun et en Rca », sont lancées

Les activités du projet «Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière au Tchad, au Cameroun et en Rca », sont lancées 1

Le secrétaire général adjoint du ministère de l’aménagement du territoire, de l’habitat et de l’urbanisme, Kouladje Mbainarem, a présidé ce 21 août 2024, la cérémonie d’ouverture de l’atelier du lancement des activités du projet « Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière en République du Tchad, en République du Cameroun et en Rca ».

Finaliser les sous-activités du plan d’actions de la politique foncière nationale, lancer les activités de ce projet, partager avec les participants les résultats des échanges avec la Rca et le Cameroun et clarifier le rôle du comité multi-acteurs et son mandat, tels sont les objectifs de cet atelier qui durera 2 jours.

Pour le président du comité multi-acteurs, Idriss Bachar kary, cette assise contribuera à l’opérationnalisation de la politique foncière nationale du Tchad, à trouver son plan d’actions prioritaires.

« La Fao, reconnaît l’égalité d’accès à la terre et la sécurité d’occupation du sol comme étant très essentiel pour parvenir à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’éradication de la pauvreté rurale », a souligné le représentant résident de la Fao au Tchad Marc Mankoussou.

Selon lui, depuis plus d’une décennie un vaste programme de diffusion et de formation à l’usage des directives volontaires a été mis en place. « C’est dans cette dynamique que le projet ‘‘améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits liés à la transhumance transfrontalière au Tchad, au Cameroun et en Rca’’ a été développé », souligne-t-il.

Pour lui, les interventions de ce projet seront essentiellement focalisées sur le renforcement des capacités des acteurs nationaux et locaux y compris les femmes et les jeunes à l’usage de ces directives volontaires.

D’après le secrétaire général adjoint du ministère de l’aménagement du territoire du département de l’habitat et de l’urbanisme, Kouladje Mbainarem, ce projet entre dans le cadre de la promotion du dialogue entre les différents acteurs et instaurer une gestion durable. Il ajoute que, l’objectif commun de ce projet est de transformer les conflits liés à la transhumance en opportunité de collaboration et de développement durable.

Kaki Azina Hélène, stagiaire