Dans un communiqué de presse, la Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma, informe l’opinion publique que son Université Citoyenne organisée le 11 août 2024 à N’Djaména, a été interrompue par les forces de l’ordre intervenant directement sans un mandat écrit du Procureur de la République.
Selon les sources de Wakit Tamma, « l’ordre d’arrêter nos travaux serait motivée par la sensibilité des trois thèmes en débat (le Fcfa, la Dette et la Présence militaire Française) qui gêneraient naturellement la position dominante de la France dans ses relations avec le Tchad, ce que contestent les tchadiens dans leur ensemble. L’ordre d’arrêter les travaux viendrait par conséquent de l’Ambassade de France ».
La Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma dénonce le comportement des autorités tchadiennes, qui, par cette interdiction non seulement protègent leur bienfaiteur français mais prennent position ouvertement contre le bien-être des populations tchadiennes. « Ou alors elles travaillent pour la France ou bien pour les populations tchadiennes ! ».
Pour Wakit Tamma, après 64 ans d’indépendance, les tchadiens ne peuvent plus continuer à porter le poids de la France sur leur dos quelles que soient les restrictions de leurs gouvernants. « La France a intérêt à retirer ses troupes de leur pays, à se mettre au travail et à vivre de la sueur de son front. Tout pays qui tient à sa dignité procède ainsi », estime Wakit Tamma.