Convoqué dans la journée du 7 août au Commissariat de police de 8ème arrondissement, le journaliste Badour Oumar Ali, rédacteur en chef du groupe Media Tchadinfos, sera cueilli par des hommes cagoules puis conduit à la direction de l’Agence nationale de la Sécurité de l’Etat (Anse) sans être notifié des faits à lui reprochés. Le Patronat de la Presse Tchadienne (Ppt) dans un communiqué exige sa libération « sans condition ».
Pour Patronat de la Presse Tchadienne , l’arrestation du journaliste Badour Oumar Ali s’apparente à un enlèvement pour des raisons inavouées en flagrante violation des procédures judiciaires et des textes réglementaires de la presse au Tchad.
Le Ppt condamne énergiquement cette manière d’interpeller les journalistes qui est une atteinte à la liberté de presse et à la sécurité des journalistes et exige la libération « sans condition » de Badour Oumar Ali car, « sa place n’est pas en prison ».
Par ailleurs , le Patronat de la presse Tchad interpelle les autorités tchadiennes et particulièrement celles sécuritaires, à veiller à la sécurité des journalistes.