Au Tchad , dans la province du Barh-El-Gazel, l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) soutient les ménages victimes de la soudure pastoral à l’aide du projet « Programme de Renforcement de la Résilience des Systèmes Alimentaires (P2rsa) ». Des espaces pour les cultures maraîchères sont aménagés au profit des ménages.
Kouské, localité située à environ 9km de Moussoro chef-lieu de la province du Barh-El-Gazel, bénéficie d’un espace aménagé pour la culture maraîchère. Pour une population d’à peu près 211 personnes , presque 12 hectares d’espace sont aménagés pour les cultures maraîchères. Environ 7 variétés de semences des cultures maraîchers et trois variétés des semences pluviales dont le Maïs, le Mil penicilaire et le Soja sont le principales activités développées. « Au périmètre de Kouské, nous cultivons des variétés telles que, le Maïs, le Penicilaire et le cultures maraîchères comme , le Gombo, Piment, Oignon, chou, Concombre, Poivron, et Pastèque. C’est à la fois une source de nourriture et une source de revenus pour cette population majoritairement agro-pastorales », a indiqué le chef de section Djemba Noumy Bonaventure, Coordonnateur provincial de P2rsa chef d’antenne Fao/Moussoro.
Djemba Noumy Bonaventure reconnaît, l’appui des eaux de pluie aux cultures en ce moment. « Ici, les activités maraîchers commencent toujours entre le mois d’octobre et novembre. Et la récolte fini vers le mois d’avril. Donc actuellement la culture maraîchers est déjà récoltée et c’est là cultures pluviale qu’ils ont mise en place », souligne-t-il.
Dans la zone de Kouské, la culture maraîchère surtout celle du Maïs se fait en irrigation de pointe. « Nous le mettons en place en avril , juste après la culture maraîchère. Nous faisons la lever, la germination et la croissance à partir d’un apport d’eau en irrigation. Vers le mois de Juillet, Août quand la pluie s’installe définitivement c’est en ce moment qu’on laisse l’eau de la pluie bouclé le cycle de la culture. Toutefois, en saison des pluies, les gens font un peu de maraîchage, mais c’est à petite échelle », fait savoir le chef de section Djemba Noumy.
C’est environ un périmètre de 8 hectares qui a été aménagé au Barh-El-Gaze par le Programme alimentaire mondiale (Pam) et son partenaire la Fao dans le cadre du Projet P2rsa. L’agence nationale d’appui au développement rural de Barh-El-Gazel s’occupe de l’encadrement technique et l’appui conseil aux producteurs dans ce périmètre. « Nous sommes déjà à la deuxième année de vulgarisation et d’encadrement technique dans ce périmètre », informe le chef de section.
Nguelsou Balgamma
