Ce 28 juillet, c’est la journée mondiale de lutte contre les hépatites. Selon le rapport mondial de l’hépatite 2024 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de vie perdues à cause des infections par l’hépatite virale est en augmentation et représente actuellement 3.500 décès par jour.
L’hépatite virale est la deuxième cause infectieuse de décès dans le monde, avec 1,3 million de morts par an, soit autant que la tuberculose. Le virus de l’hépatite B à lui seule , est responsable de 1,2 million de nouvelles infections et celui de l’hépatite C de près d’un million. On dénombre plus de 6 000 nouveaux cas par jour.
L’Afrique est à l’origine de 63 % des nouvelles infections par le virus de l’hépatite B, mais seuls 18 % des nouveau-nés de la région reçoivent la dose de vaccin contre l’hépatite B à la naissance.
Au Tchad, parmi les cinq formes d’hépatites connues, il y en a un qui est le plus répandues l’hépatite B. La prévalence actuelle du virus de l’hépatite B chez les adultes est de 19% et chez les enfants, elle est autour de 22%. Face à cette situation, le ministère de la santé publique a pris des dispositions notamment l’introduction de la vaccination contre l’hépatite B à tous les nouveaux nés dans le cadre du programme élargi de vaccination. Cependant, informe la secrétaire d’Etat à la santé publique Bourkou Louise Ngaradoumri, les défis à relever restent importants. « Le ministère de la Santé est en train d’étudier d’autres stratégies pour faciliter l’accès au traitement pour tous les patients. Nous demandons aux responsables sanitaires de respecter les orientations relatives mise à disposition des formations sanitaires. Nous comptons fournir davantage les intrants nécessaires pour le dépistage et d’élargir la couverture vaccinale pour que tous les enfants soient vaccinés contre l’hépatite B », a indiqué Bourkou Louise Ngaradoumri.