N’Djamena souffle l’harmattan
L’Association des Ecrivains et Auteurs Tchadiens d’Expression Française (Aseat) lance ce mercredi 13 décembre 2017, à la bibliothèque nationale la 4eme édition du festival littéraire ‘’le souffle de l’harmattan’’.
Placé sous le thème ‘’littérature et unité du peuple’’, ce festival de trois jours réunira écrivains, poètes, romanciers, journalistes, enseignants-chercheurs, activistes et hommes de la culture venus du Cameroun, du Togo, de la France, du Mali et de la RDC autour des thèmes liés à l’unité.
Un mois après le mois du livre et de la lecture, les hommes de lettres se retrouvent sous ‘’le souffle de l’harmattan’’ qui explique l’espoir. Selon Sosthène Mbernodji, directeur artistique du festival, ’le souffle de l’harmattan’’ est une occasion de mettre non seulement en visibilité mais vitalité la littérature tchadienne qui est diversifiée, poétique et dont le corpus est immense. « Les écrivains sont des historiens du présent et la mémoire du peuple du Tchad que nous chérissons et pour lequel nous organisons ce festival du livre. Nous devons construire tous les jours ce pays loin des querelles inutiles et des aigreurs noires qui nous empêchent d’avancer », précise-t-il. Selon lui, ce festival est le lieu de célébrer la littérature africaine et de mettre en valeur des productions littéraires tchadiennes. « Compte tenu de son envergure et de son importance dans l’espace culturelle tchadien, il est important de multiplier las activités et de donner une vision plus forte que projet, en lui permettant de dominer son terroir et de s’imposer au Tchad et dans la région », renchérit-il. Selon le secrétaire général du ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, cette manifestation constitue un cadre d’échange entre les écrivains tchadiens mais permet de rendre un hommage mérité à Baba Moustapha, auteur du livre ‘’le souffle de l’harmattan’’. « Toutes les activités qui seront organisées au cours de ce festival vont concourir au redressement du niveau scolaire de nos enfants qui demeurent une préoccupation du gouvernement et l’ensemble des partenaires du système éducatif », complète-t-il. Il a par ailleurs les participants à mettre l’accent sur la qualité de leurs livres. « Nous ne devrions pas perpétuer la médiocrité à travers nos écrits. Nous devrons plutôt mettre à la disposition de la nouvelle race d’hommes, de bons écrits, des écrits de qualité », ajoute-t-il.
Le souffle de l’harmattan donné à ce festival est le titre du livre de Baba Moustapha.
Stanyslas Asnan