Trois jeunes sont primés par l’ADEC
L’association pour le développement culturel (Adec) a organisé ce samedi 25 novembre 2017 à la maison de la femme une cérémonie de remise des prix « Joseph Brahim Seid de la nouvelle » aux trois lauréats.
Cette remise de prix intervient dans le cadre du mois du livre et de la lecture initié par le ministère de la culture, de l’artisanat et du patrimoine. C’est un prix institué par l’Association pour le développement culturel. La création de cette association a pour but de sauvegarder l’art et la culture Tchadienne dans son ensemble. C’est pourquoi, le prix est baptisé Joseph Brahim seid qui est le premier bachelier Tchadien. L’objectif est de lui rendre hommage.
Pour cette 3ème édition, le jury est composé de Djentola Rémi, Clarisse Nomaye et de Souleymane Abdelkérim. « L’objectif de l’organisation de ce prix est de contribuer à la baisse de niveau dont sont victimes les jeunes », informe Souleymane Abdelkérim, le président du jury. Ainsi, « la cohabitation pacifique, les évolutions de la société africaine, la beauté de la de nature, le changement climatique, la sauvegarde des diversités culturelles, l’entrepreneuriat et la jeunesse sont des thèmes qui ont été abordés au cours de ce concours littéraire », relève-t-il.
« Nous avons réceptionné plusieurs beaux textes avec des talents diversifiés. Ce prix a permis aux jeunes talentueux de s’exercer en écriture et de gagner par leur plume. C’est toute une richesse cachée du Tchad que nous avons réveillé dans le cœur de nos compatriotes », note le président du jury. Plus de trente candidatures ont été enregistrées par le jury. Après examen, trois candidats sont primés par le jury. Il s’agit respectivement de Allah Kauis Nenek qui a empoché un million de nos francs, Mbaibé Nguentar Beba, récolte 650 000FCFA et Lassem Bienvenu se contente de 350 000FCFA. Un prix d’encouragement a été décerné à madame Clarisse Nomaye, membre du Jury de cette édition.
Madame Habiba Sahoulba, ministre du sport encourage les lauréats à persévérer dans l’écriture « être écrivain, c’est savoir écrire de belles histoires et être capable de véhiculer ses sentiments » exhorte-t-elle.
Nénodji Betoloum, stagiaire