Après avoir participé au forum des leaders des médias africain à Nairobi au Kenya, le président du Patronat de la presse tchadienne, par ailleurs Pdg du groupe Médias Vision, Allahondoum Juda fait le point de sa participation à ce sommet. Il indique que les journalistes doivent s’intéresser aux nouvelles technologies de l’information et de la communication qui pourrait véritablement aider la presse tchadienne à s’épanouir sur le plan continental.
Ce sommet des leaders des médias africain de Nairobi au Kenya, a vue la participation de l’ensemble de tous ceux qui contribuent d’une manière ou d’une autres à l’essor du métier sur le continent africain. Le tchadien Allahondoum Judas qui a pris part, dit que des thèmes importants ont été développés dont le principal est “Repenser les médias d’Afrique en cette période de mutation profonde”. Pour le Président du Patronat de la presse tchadienne, le choix du thème se justifie par le fait que les médias classiques sont soumis à plusieurs aléas qui ne favorisent pas véritablement leur essor. « Alors les organisateurs de ce sommet ont pensé mieux proposer ce thème afin qu’ensemble, les leaders de médias d’Afrique puissent se pencher et trouver une solution », as-t-il expliqué.
Plusieurs sous- thèmes ont été développé lors du forum tels que : “comment générer des ressources en cette période pour les organes de presse ; comment soumettre un projet pour obtenir le financement pour le fonctionnement des médias’’ mais il y a aussi un sous thème comme l’intelligence artificielle. En suite, le rôle de la jeunesse dans le métier. « Nous savons que, de plus en plus ce sont les jeunes qui font le métier, sont les plus branché aux réseaux sociaux, alors il faut normalement intégrer ces jeunes dans nos rédactions afin qu’ils puissent apporter leur prévalu sur le métier », estime Allahondoum Judas.
Pour lui, les jeunes journalistes doivent tout faire pour que les médias d’Afrique puissent avoir une autre image que celle qui est toujours véhiculée où les médias d’Afrique sont présentés comme des instruments qui ne font que parler de la guerre, de la sécheresse, de catastrophe. « Ces mots qui sont les plus récurrents sur le continent africain alors qu’à côté, il y d’autre sujets puisent intéressés et emmener les journalistes a faire le journalisme un peu le social et participer au développement de leur continent »
Ce forum a permis aux participants d’avoir une nouvelle orientation, une nouvelle perception de la chose. « Cette mutation profonde dont nous sommes soumis (l’intelligence artificielle, les réseaux sociaux, l’internet, les nouvelles technologies de l’information et de la communication ). C’est des choses qui autrefois, des responsables des médias d’Afrique ignorer. Mais avec les contributions des orateurs, nous les représentants des différents pays nous osons croire que nous avons bénéficier de quelque chose et si nous mettons véritablement en œuvre cela pourrait véritablement aider la presse à s’épanouir sur le plan continental »,
«Lors de ce forum des dispositions ont été prises pour que les médias d’Afrique ne puissent être considérer non pas comme les accompagnateurs de développement mais les agents de développement en tant que tel et qu’il faut plutôt investir dans les médias pour leur permettre de mieux faire le travail », dit-il avant de conclure que les médias doivent être le vuvuzela de l’Afrique afin d’impacter positivement le développement de nos différents nations.
Nguelsou Balgamma