L’artiste reggaeman de la Guinée Conakry, Amiral Dakk Kamano, est la tête d’affiche de la 6e édition du festival Afro’on qui se termine ce 12 mai à N’Djaména, il a accordé un entretien à votre hebdomadaire. Les questions liées au reggae sont abordés.
Arrivé au Tchad pour participer à la 6e édition du Festival Afrique fusion et reggae sur N‘Djam du 9 au 12 mai, Dakk Kamano a découvert un public N’Djamenois plutôt sympa. « J’ai trouvé un public fantastique, un peuple vaillant, un peuple très combatif que j’ai vraiment aimé », apprécie-t-il. Il admire le festival Afro’on. «L’organisation est de taille. L’évènement est prometteur et mérite d’être soutenu par toute l’Afrique ». Après avoir côtoyé les reggaeman tchadiens Dakk Kamano trouve en eux cette connexion, cette identité universelle du reggae. « C’est pareil que tout l’Afrique. Nous nous ressemblons à travers les notes, textes qui parlent des maux que l’Afrique souffre », affirme Dakk Kamano.
Pour Dakk Kamano, le reggae c’est la paix, c’est l’amour. « C’est une vision large de conscientisation, de l’équité. Une vision qui prône la bonne gouvernance. C’est une musique engagée, une musique de paix, d’amour », explique-t-il.
En tant que reggaeman, Dakk Kamano est aussi un activiste, défenseur de droit de l’homme. « Je me bat pour l’équité. Je me bat pour ramener les dirigeants à respecter leurs engagements vis-à-vis de leurs peuples, respecter les droits des peuples. Malgré les arrestations et les emprisonnements, je n’ai pas déposé les armes et je continue à me battre pour défendre les droits des citoyens ». Amiral Dakk Kamano est aussi dans l’entreprenariat. Il possède une entreprise d’électricité et une en agriculture.