La morgue du complexe hospitalo-universitaire de référence national de N’Djamena, la seule à avoir une grande capacité d’accueil des corps sur les autres morgues de la capitale est submergée. Une situation due aux nombreux cas de décès en cette période de forte canicule.
Durant ces quelques semaines de la chaleur torride, les cas de décès croit du jour au lendemain. Quelques heures passées devant la morgue du Chu de référence national permet de se mettre en évidence.
Devant cette morgue, une seule condition s’impose. «Attendez que ceux qui sont venu pour retiré le leurs retirent pour qu’on puisse avoir de la place, parce que la morgue est submergé », lance un »morguier » vêtu d’une blousse blanche et une paire de gang en main.
Les parents des défunts, ne comprennent pas cette situation. « On nous demande d’attendre, qu’il n’y a pas de la place et on ne fait qu’attendre ». «Nous avons quitté la maison dans l’idée de retourner très vite. Cette situation surprenante nous oblige à garder le corps dans le pick-up», laisse entendre Vincent.
A l’entré, les corps sont posés à même le sol dans les brancards par manque des tiroirs. En attendant que les places au sein dudit morgue soient libérées, les corps qui viennent d’arriver sont gardés dans les véhicules sous ce soleil ardant.
Les morguiers soutiennent que la morgue du Complexe hospitalo-universitaire de l’hôpital de référence national manque de la place. Selon eux, cette morgue ne dispose que 52 tiroirs pour la conservation des corps mais se retrouve avec plus 84 corps pendant cette période de canicule.